raisin bio

le raisin, c'est bio que c'est bon! et le vin aussi!!! même si, même si...

Raisins, RESVÉRATROL (antibiotique et antifongique naturel) et culture conventionnelle

Voici une nouvelle traduction d'un texte de Mike Adams, qui peut nous interpeller puisque c'est la saison où les raisins abondent :
Raisin blanc
Vous avez probablement entendu parler du Resvératrol, un antioxydant miracle trouvé dans la peau des raisins et dans quelques autres aliments et qui est lié à la baisse de risques des maladies cardiaques et à la baisse des effets du vieillissement. A la différence des autres antioxydants tels que les anthocyanines, qui donnent aux myrtilles leur couleur et sont partie intégrante du fruit, les plantes produisent le resvératrol seulement en réponse aux attaques de champignons ou de bactéries.
C'est exact... le resvératrol est un antibiotique et un antifongique naturel. Ceci signifie que plus une plante est exposée aux champignons et aux bactéries, plus 
elle va produire de resvératrol .
Si le raisin est aspergé de façon répétitive avec des fongicides synthétiques -et le raisin est parmi les cultures les plus traitées chimiquement de nos jours- le contenu en resvératrol du fruit sera plus bas.
C'est pourquoi manger du raisin "conventionnel" aspergé avec des fongicides -ou boire du vin non biologique- ne fournit pas beaucoup de resvératrol ! 
Alors tous ces gens clamant que le vin rouge est un "médicament" peuvent avoir complètement tort si le vin est fait avec des raisins arrosés de fongicides.


Ce seul point doit être suffisamment stimulant pour acheter seulement des raisins et du vin biologiques, parce que le resvératrol peut aussi aider à maintenir une programmation saine dans la mort des cellules, et ainsi conjurer le cancer.
Le Resvératrol transforme en fait l'expression des gènes dans votre corps, permettant à vos cellules de mieux résister au cancer, aux maladies cardiaques et à beaucoup d'autres états dégénératifs.

Raisin noir
Des études ont également montré que le resvératrol peut rendre la chimiothérapie plus efficace contre les tumeurs, affaiblir les virus y compris la grippe et le Sidacontrer les effets d'un régime très gras et augmenter la résistance physique. Peut-être miraculeusement, les suppléments de resvératrol s'avèrent allonger la vie des levures, des vers et même des poissons.

La nature, source de guérison

La nature repose le cerveau, le stimule. Elle favorise nos capacités de concentration, elle nous ressource.
Aller se promener en pleine nature est favorable à notre état de bien-être alors que la promenade en ville fatigue. De la même façon, les images, photos de nature sont sources de ressourcement...

Faites votre choix!





source : gai rire l'être digne

Coco


Pour votre santé, mangez de cette huile !

Les personnes qui ont des problèmes de cholestérol, des maladies cardiovasculaires, qui souffrent de diabète ou d'obésité, mais aussi tous ceux d'entre nous qui sont en bonne santé et cherchent à le rester, doivent à tout prix prendre du recul par rapport aux slogans simplificateurs du Ministère de la Santé, et adopter une attitude intelligente, et donc mesurée, sur leur régime alimentaire.
Aujourd'hui, nous allons examiner une huile de haute qualité, qui non seulement ne nuit pas à la santé, mais qui devrait même être obligatoire dans toutes les bonnes cuisines : l'huile de noix de coco vierge.
L'idée de vous en parler m'est venue parce que je suis sur l'île de Contadoras, au large du Panama, pour étudier certaines habitudes indiennes. L'île de Contadoras fait partie de l'Archipel des Perles (Las Perlasen espagnol) dont la plupart des îles sont vierges de construction moderne. Les fonds marins scintillent de coquillages nacrés et de coraux exceptionnels, qui offrent nourriture et habitat à une abondance de poissons tropicaux, tortues, homards, langoustes et raies manta. Vous pouvez les caresser de la main, pour peu que vous soyez équipé d'un masque et d'un tuba.
Les plages, comme vous l'imaginez, comptent de nombreux cocotiers. On raconte que c'est grâce aux marins qui, autrefois, en transportaient des cargaisons pour leur jus, précieux en haute mer. Le cocotier, arbre d'origine africaine, se serait répandu dans les îles des Caraïbes et du Pacifique parce que les conquistadors et autres trafiquants d'esclaves jetaient sur les plages leur restes de noix de coco pourrissant en fond de cale. Certaines ont germé, s'y sont plu, et nous voici, quatre cents ans plus tard à profiter de leur silhouette gracile et de leur ombre.
Dotés de la faculté de flotter, les fruits se sont dispersés par la mer pour atterrir sur la plupart des îlots tropicaux, où ils ont pris racine dans le sol sablonneux des plages et y créent des paysages de carte postale.
Pour les populations des régions côtières, qui n’avaient pas toujours accès à de l’eau potable, le liquide de la noix de coco immature était un véritable cadeau des dieux. Un autre intérêt de tous ces cocotiers est qu'ils permettent aux guides touristiques de faire frissonner le voyageur occidental, en le mettant en garde contre les chûtes de noix de coco, paraît-il mortelles. Je n'ai toutefois aucune statistique à vous donner sur le nombre réel de victimes annuelles de ce stupide accident...

Une huile saturée, bonne comme du lait maternel

Mais venons-en aux vertus de la noix de coco pour votre santé. Là où je vais vous étonner, cher lecteur, est que je vous recommande l'huile de noix de coco (vierge) alors même qu'elle contient 90 % d'acides gras saturés. Oui, 90 %. Et nous parlons bien de ces épouvantables graisses saturées que l'on retrouve dans les saucisses, les rillettes, les côtes de boeuf, les côtelettes d'agneau et le foie gras, le cauchemar de la Fédération Française de Cardiologie !
En effet, les recherches les plus récentes indiquent en réalité que les graisses saturées ne font pas forcément augmenter le taux de cholestérol ni le risque de maladies cardiovasculaires. Au contraire, il se trouve que l'huile de noix de coco, bien que solide à température ambiante, et donc d'apparence proche de celle du saindoux, contient 50 % d'acide laurique, cet acide gras même qui se trouve dans le lait maternel, et qui est si bénéfique à la santé, au système immunitaire, et à l'intelligence des petits. Pour vous également, l'acide laurique est excellent : il se transforme dans votre corps en monolaurine aux effets antibactérien, antiviral et antifongique. Surtout, il augmente votre taux de « bon » cholestérol HDL, ce qui fait baisser votre risque de maladies cardiovasculaires ! (1).
Son effet est même plus favorable que les acides gras monoinsaturés (huile d'olive) et polyinsaturés (oméga 3, 6, et 9). Deux études ont démontré des effets intéressants de la consommation d’acides gras saturés provenant d’huile de coco, comparativement à des acides gras saturés d'origine animale (2) ou d’acides gras monoinsaturés et polyinsaturés (3) sur différents facteurs de risque des maladies cardiovasculaires.

Votre meilleur choix pour les fritures

Et ce n'est pas tout : l'huile de coco est également composée à 20 % d'acide myristique et 10 % d'acide palmitique, des acides gras saturés à moyenne chaîne qui, comme l'acide palmitique, ont une très grande stabilité et résistent très bien à la chaleur. Ainsi, bien que les fritures soient déconseillées en général, vous réduirez fortement l'impact négatif des fritures si vous utilisez de l'huile de noix de coco, plutôt qu'une autre huile végétale ou animale. L'huile de coco se dénature moins que les autres à la cuisson et, surtout, les aliments frits l'absorbent moins. Vos fritures seront donc plus légères et moins toxiques.
A noter que, malgré tout, l'huile de noix de coco ne sera bonne pour votre santé que si vous en faites une consommation modérée (comme pour tout), et surtout si vous consommez par ailleurs beaucoup de fruits et légumes. Mais il est probable que la plupart d'entre nous n'en abuserons pas, ne serait-ce que pour des raisons financières : l'huile de noix de coco vierge coûte horriblement cher. Elle est couramment vendue à 30 euros le kilo. Les commerçants la distribuent souvent en petit conditionnement (200 mL) pour mieux faire passer la pilule.

Diminuez votre risque d'hypertension

Il n'en reste pas moins qu'il est fortement recommandé d'avoir dans votre armoire de cuisine de l'huile de noix de coco, que vous pourrez au besoin mélanger avec d'autres huiles.
Solide à température ambiante, vous pouvez vous en servir pour remplacer le beurre sur vos tartines. Vous pouvez aussi vous en servir pour faire des vinaigrettes. Il faudra simplement la réchauffer légèrement pour la faire fondre avant de la mélanger à vos autres ingrédients.
Dans une étude réalisée chez une population du sud de l’Inde, une consommation élevée de fruits, de légumes et de noix de coco était reliée à une plus faible incidence d’hypertension artérielle. (4) Il s'agissait dans cette étude de noix de coco entières (enfin, la partie qui se mange, bien sûr).
La chair de noix de coco regorge de nutriments essentiels bienfaisants, en particulier le manganèse, le cuivre et le fer. Elle est de plus exceptionnellement riche en fibres alimentaires, qui contribuent à réduire l’incidence des maladies cardiovasculaires, contrôlent le diabète de type 2 et l’appétit. Une étude publiée dans le British Journal of Nutrition en 2003 a démontré que, plus un aliment est enrichi avec une quantité élevée de farine de noix de coco, plus son index glycémique est faible. (5) Les fibres alimentaires de la noix de coco pourraient enfin diminuer le risque de tumeurs au côlon, mais des études supplémentaires sont nécessaires pour le confirmer. (6)

Précautions

Attention, il est courant que l’huile de coco vendue dans le commerce soit extraite à l’aide de solvants chimiques, puis raffinée et désodorisée. Toutefois, on peut trouver dans les magasins de produits naturels des huiles vierges biologiques simplement extraites par pression.
Vous pouvez la conserver six mois à température ambiante, et plus longtemps encore au réfrigérateur. Veillez à bien garder le récipient fermé pour éviter l’oxydation.
Enfin, faites attention de ne pas exposer votre huile de noix de coco à une flamme vive : excellent combustible, elle pourrait s'enflammer.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
source

Lingettes : bio ou rien!


Laveriez-vous le visage de votre bébé avec du diesel ?

En lavant notre bébé avec des lingettes de marque achetées au supermarché, je me suis demandé ce qu'ils mettaient dedans pour qu'elles soient si efficaces : elles éliminent toutes les matières et toutes les odeurs en une fraction de seconde.
« Produit magique, produit m**dique », dit le dicton.
Première chose : la liste des ingrédients est impressionnante : pas moins de vingt-deux produits chimiques différents.
Mais surtout, cette liste est rédigée dans une langue non-identifiée, à cheval entre l'anglais, le français et le latin, dans le but évident de décourager les curieux :
« Aqua, paraffinum liquidum, parfum, butylen glycol »... si je ne m'abuse, les deux premiers noms sont latins, le troisième français, le quatrième anglais. La suite est à l'avenant.
Il n'en fallait pas plus pour piquer ma curiosité et lancer une recherche Google sur ces produits.
Le pire étant toujours sûr, il s'avère que treize produits contenus dans ces lingettes sont des sous-produits de pétrole.
Autrement dit, ce produit que nous appliquons tous les jours plusieurs fois sur les joues, la bouche et les yeux de notre bébé est très proche de celui que nous mettons dans le réservoir de notre camion (et qui sent pendant des heures quand on s'en met sur les doigts).
La paraffine liquide (paraffinum liquidum) qui est le principal ingrédient dans ces lingettes, est ce produit miracle qui rend la peau instantanément lisse, souple et brillante. Et pour cause, elle recouvre la peau comme une fine couche de plastique, bouchant les pores, et bloquant l'évacuation des toxines.
La conséquence est que les cellules de la peau sont littéralement étouffées, ce qui freine la division cellulaires, perturbe les fonctions hormonales et pourrait être une cause de cancer. Cela explique pourquoi l'utilisation de produits de soin pour la peau (qui contiennent pour la plupart de la paraffine) entraîne une forme de dépendance, puisque la peau souffre et se déssèche, ce qui rend à moyen terme indispensable d'en utiliser toujours plus pour que la peau conserve un aspect normal.
L'autre produit phare des lingettes est le propylène glycol. C'est un produit anti-moisissure qui intervient dans la fabrication du polyester et que l'on retrouve dans les liquides de refroidissement. S'il n'est pas aussi toxique que son proche cousin l'ethylène glycol, le propylène glycol est tout de même connu pour causer des dermatites, des malformations des reins et du foie et inhibe la croissance des cellules de la peau.
Les lingettes que nous avions achetées sont certifiées « Sans alcool », « alcohol free », etc., sur le paquet, ce qui fait sourire quand on sait que le propylène glycol fait partie de la grande famille des alcools.
On remarque également la présence d'acrylate crosspolymer, d'hexanediol, de glycéryl caprylate, etc., autres produits issus de la pétrochimie. Dame Nature n'avait pas forcément prévu que l'être humain les appliquerait un jour en masse sur la peau de ses bébés.
Effrayé, je décidai de jeter à la poubelle ce paquet et de me tourner vers une autre marque de lingettes.
En effet, la publicité de ces autres lingettes affirme qu'elles sont « à l'eau pure et à l'aloe vera doux », un produit en effet recommandé pour la peau (voir ci-dessous).
Elles « nettoient la peau de bébé avec autant de douceur que de l'eau pure, respecte le pH physiologique de le peau, et ne contient pas d'huile d'origine synthétique », c'est-à-dire de pétrole. C'est ce qui est indiqué sur l'emballage.
Et de fait, la liste des ingrédients est beaucoup plus courte, avec neuf produits seulement (contre vingt-deux chez les autres).
Le problème est qu'on retrouve dans ces lingettes du butylène glycol, et surtout du méthylparabène.
Or, des études indiquent que le méthylparabène, appliqué sur la peau, accélère le vieillissement cutané et augmente les dommages subis par l'ADN si la peau est exposée au soleil (1).
Mais le méthylparabène est surtout fortement soupçonné d'être un « disrupteur endocrinien » : ses effets s'apparentent à ceux des oestrogènes. Il perturbe l'équilibre hormonal et peut provoquer des problèmes de fertilité ainsi que des risques de cancer chez les hommes comme chez les femmes.
Fort heureusement pour vous (et pour notre bébé), on peut vivre bien, et même mieux, sans lingettes chimiques.
Les marques bios proposent des lingettes aux huiles essentielles qui ne contiennent aucun produit nocif pour la peau ou la santé.
Mais la meilleure façon d'avoir un bébé avec une belle peau est de le nettoyer à l'eau et avec un savon doux naturel, et de bien le nourrir :
Les anti-oxydants sont la meilleure protection que vous puissiez lui offrir contre les problèmes de peau et un très large éventail de problèmes de santé. Ils neutralisent l'action des radicaux libres, ces molécules agressives qui détruisent la paroi cellulaire, provoquent des mutations de l'ADN et accélèrent la mort des cellules.
Les caroténoïdes et la vitamine A sont particulièrement recommandés pour donner un belle peau à votre bébé. Il aura en plus de bons yeux et cela diminuera plus tard son risque de cancer des poumons et du sein.
Un bon apport acide alpha lipoïque (AAL), une forme d'oméga 3, améliorera l'hydratation de sa peau.
Si vous souhaitez absolument lui appliquer des produits sur la peau, choisissez des crèmes à base d'huile végétale (huile de palme, de noix de coco et de jojoba sont toutes excellentes pour la peau). Elles sont riches en phyto-nutrients, antioxydants et acides aminés, les « briques » de base dont la peau a besoin pour se régénérer, guérir, et croître.Les extraits d'aloe vera apaisent la peau et la protègent contre les brulûres du soleil (attention cependant de ne jamais exposer plus de 20 mn une peau qui n'en a pas l'habitude au soleil). Et le beurre de mangue est efficace comme crème solaire sans empoisonner la peau.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis

clin d'oeil



"Quand on est fermement et joyeusement établi dans le silence, on guérit une bonne partie des causes des maladies en tant que mal-à-dire, et des malentendus en tant que mal-entendus." Dr Jacque Vigne...

toujours les chaînes et la désinformation...


La légende urbaine de la semaine: la farine et les brûlures

par SM Canada (trousses et premiers soins), samedi 7 mai 2011, 15:19

Les remèdes les plus simples sont parfois les meilleurs!
Mon expérience avec les brûlures est la suivante :
Je cuisinais du maïs et pour voir si le maïs était prêt ma fourchette a bloqué dans l'eau bouillante. Alors, ma main est entrée dans l'eau bouillante....
Un ami, qui était un vétérinaire au Vietnam, est entré dans la maison, au moment où je criais. Il m'a demandé si j'avais de la farine blanche … J'ai sorti un sac et il a mis ma main dedans. Il a dit de garder ma main dans la farine pendant 10 minutes, ce que j'ai
fait. Il a dit qu’au Vietnam un gars était en feu et, dans leur panique, les autres ont lancé un sac de farine blanche sur lui pour éteindre le feu. Eh bien, la farine a, non seulement éteint le feu, mais, il n’avait même jamais une ampoule sur lui !!!
Alors, pour faire une histoire courte, j'ai mis ma main dans le sac de farine pendant 10 minutes, et quand je l’ai sortie, je n’avais même pas une marque rouge ou une ampoule et je ne ressentais absolument aucune douleur.
Maintenant, je garde un sac de farine dans le réfrigérateur et chaque fois que je me brûle, j'utilise la farine et je n’ai jamais eu une tache rouge, ni une ampoule !
* La farine froide est encore mieux que celle à la température de la pièce.
Gardez un sac de farine blanche dans votre réfrigérateur et vous serez heureux de l'avoir fait.
J'ai me suis même brûlé la langue et j'y ai mis de la farine dessus pendant environ 10 minutes et la douleur avait disparue.
C’est un MIRACLE de 10 minutes !

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Je préfère encore un bon trempage à l'eau fraîche pendant au moins 10 minutes.  L'eau arrête la "cuisson" en plus de couper l'oxyène qui pourrait stimuler les nerfs et causer plus de douleur.  De plus, l'eau a la propriété, et c'est la seule molécule qui l'a, d'être "amphotère", ce qui signifie qu'elle devient acide au contact d'une base ou base au contact d'un acide.  C'est donc dire que si le liquide était acide, l'eau la neutralisera et si c'était alcalin, elle fera de même.  Je ne pense pas que la farine ait autant d'excellentes propriétés.   Une autre légende urbaine en chaîne de lettres reçue ici.

À faire attention!

Steeve Marcoux
Président de SM Canada - premiers soins

Fast food...

Hamburger non biodégradable.
les frites indestructibles du McDo
Happy meal!!!!
Des kilos assurés avec McDo
Avec Coca, votre calcium disparaît...

Pour votre santé...

Ne mangez rien qui ne se décompose
Les aliments transformés, préparés avec toutes sortes de conservateurs et de produits chimiques pour prolonger leur "durée de vie", peuvent mettre plusieurs années à se décomposer, si jamais ils le font. Regardez une preuve choquante de cela sur YouTube.com, où la vidéo du Burger Bionic montre une collection intacte de burgers de fast-food datant de 1989. Ces "aliments" ne se sont pas décomposés, même après des années.
Si vous avez l'occasion de visionner le DVD "Supersize me", vous pourrez voir une autre expérience de ce genre concernant les frites de McDonald. Imaginez ce que de telles choses peuvent faire dans votre corps. Une autre histoire pour appuyer ces expériences sur les conservateurs : les soldats américains en Irak ont constaté que le corps de leurs compatriotes se décomposaient beaucoup plus lentement que ceux des autochtones (dans les mêmes conditions). Or les soldats sont nourris avec des rations en conserve, ultra-bourrées de conservateurs alors ques les irakiens mangent principalement des aliments frais (cuits ou crus) préparés à la maison. Les conservateurs restent donc dans le corps et ne sont pas éliminés, du moins pas entièrement, contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire ! 
Veg & bio

Antibiotiques


Fin des antibiotiques : l'horreur a commencé

Attachez votre ceinture et préparez-vous au pire.
Depuis des années que l'on annonce la fin des antibiotiques, le scénario de l'horreur est en train de se réaliser.
Vous avez certainement lu ce récit paru mardi dernier dans Le Parisien:
« Début juin, une vacancière est rapatriée d’urgence de Grèce. Son cas est pris en charge par le service réanimation (de l'hôpital Jacques-Cartier de Massy dans l'Essonne, NDLR). Après trois semaines de tests, la bactérie Klebsiella pneumoniae qui affecte les poumons et les voies respiratoires, est décelée chez cette patiente. »
« Dans la foulée, une partie de ce service — les chambres les plus proches de la vacancière — est placée à l’isolement. Des dépistages sont réalisés chez d’autres patients. Quatre d’entre eux ont été contaminés. Mais comme certains avaient été entre-temps placés en unité de soins dans les étages 2 et 4 de la clinique, ils ont eux aussi transmis la bactérie à 13 autres malades. Parmi eux, 3 sont décédés fin juillet. (C'est moi qui souligne) »
Présente pendant près de six mois dans l’organisme
« A la fin du mois de juillet, 2 patients contaminés par la Klebsiella ont été transférés vers les hôpitaux de Bligny, à Briis-sous-Forges (Essonne) et Antony (Hauts-de-Seine). Un troisième séjourne encore à l’hôpital privé de Massy. (...)
« Klebsiella pneumoniae reste présente dans l’organisme durant près de six mois. (…) »
La bataille de l'information a commencé sans délais puisqu'un expert anonyme de l'Institut de Veille Sanitaire (InVS) a aussitôt annoncé, via une interview téléphonique à un journaliste de Doctissimo, que la bactérie était bien présente, qu'il y avait eu cinq morts, et non pas trois, mais qu'ils n'étaient pas liés à la bactérie, information reprise un peu partout dans la presse.
Toujours est-il que la bactérie Klebsiella pneumoniae est bel est bien une de ces redoutables superbactéries qui sont en train d'arriver en France, et qui résistent à tout traitement, y compris aux antibiotiques les plus puissants.
Il s'agit évidemment de la suite logique et inévitable du drame de l'Eschericia Coli (ECEH), cette autre bactérie résistante aux antibiotiques, qui venait d'Egypte et qui a fait 35 morts en Allemagne au printemps, plus 3 255 malades graves dans seize pays (Allemagne, Danemark, Suède, Autriche, Canada, France, République tchèque, Grèce, Pays-Bas, Luxembourg, Norvège, Pologne, Espagne, Suisse, Grande-Bretagne et Etats-Unis). L'E. Coli provoque un syndrome hémolytique et urémique, c'est-à-dire une maladie grave des reins.
La nouvelle bactérie Klebsiella pneumoniae, elle, attaque les poumons et les voies respiratoires. C'est un microbe virulent qui est potentiellement mortel, et pas seulement pour les personnes âgées ou affaiblies.
Ce qui est particulièrement inquiétant est que cette bactérie se traitait il y a quelques années à peine sans problème par les antibiotiques classiques. Malheureusement, elle a désormais muté et résiste à tous les traitements.
Si le grand public n'a pas réellement commencé à s'inquiéter,  il faut savoir que les autorités publiques seraient totalement impuissantes face à une contamination de grande ampleur par une de ces bactéries, qui pourrait par exemple se transmettre dans nos hôpitaux.
En effet, nos hôpitaux sont des nids à microbes. C'est le lieu idéal pour que se transmettent les bactéries, mais surtout pour qu'elles s'y développent : car l'usage massif d'antibiotiques puissants qui s'y pratique engendre la naissance de souches toujours plus résistantes. On estime que 750 000 patients contractent chaque année une infection dans un établissement de soins, et que 4 200 d'entre eux en décèdent, soit quasi-autant que les accidents de la route.
Mais alors qu'une répression aveugle frappe les automobilistes et que, « pour votre sécurité », les autorités passent leur temps à installer de nouveaux radars (en particulier sur les lignes droites bien larges descendant en pente douce, parfaitement dégagées, et limitées à 70 km/h), aucune mesure n'est prise pour s'attaquer à la surconsommation chronique d'antibiotiques dans la population et dans les hôpitaux.

Que faire ?

En tant que lecteur de Santé & Nutrition, vous n'êtes pas du genre à attendre que les pouvoirs publics vous envoient un courrier sur votre santé pour vous prendre en main. Comme vous avez raison !
En particulier, vous limitez déjà votre recours aux antibiotiques en utilisant, autant que faire se peut, les antibiotiques naturels, à savoir :
  • contre la bactérie Candida albicans, l'extrait de pépins de pamplemousse ;
  • comme antiseptique naturel, les feuilles de chou blanc bouilli ;
  • de la tisane d'écorce de cannelle pour guérir maux de gorge, rhumes et rhumes de poitrine ; dans laquelle vous ajoutez des clous de girofle pour accroître l'effet antiseptique...
  • de l'ail, contre les pneumonies : vous savez que l'extrait d'ail contient de l'allicine, un puissant agent antibactérien. Son action au niveau des poumons est particulièrement forte car ce composé volatil s’élimine par cette voie, tuant bactéries et virus au passage ;
  • de la berbérine quand vous avez besoin d'un anti-inflammatoire : depuis toujours, vous savez que cet alcaloïde est efficace pour les infections de la bouche et des gencives, surtout lorsqu'il est mélangé avec de la teinture de myrrhe et de l'eau ou du xérès ;
  • du vinaigre de cidre comme antibactérien. Il est bon pour la tension et combat les staphylocoques à l’origine de maux d’oreilles ;
  • l'huile essentielle d'arbre à thé : antifongique, antivirale et bactéricide à large spectre, l’huile essentielle de Melaleuca Alternifolia (arbre à thé) est active contre le streptocoque (bactérie responsable de l’angine ou des infections urinaires ou intestinales, par exemple) ;
  • enfin, vous conservez TOUJOURS sur vous des graines ou de l'essence de propolys, sans doute le plus puissant anti-infectieux, antifongique, antiseptique, et antibiotique que l'on trouve dans la nature (et que les abeilles fabriquent pour aseptiser leurs ruches). La propolys a de plus un pouvoir anesthésique, cicatrisant et anti-inflammatoire et augmente le métabolisme cellulaire.
Je m'arrête là car une simple recherche sur Google, en tapant « antibiotiques naturels », vous fera arriver sur des dizaines d'autres traitements naturels des infections, champignons, etc.
Bien entendu, je ne vous dis pas que les solutions ci-dessus vous sauveront automatiquement en cas d'infection par une superbactérie. Mais il est certain que c'est en les utilisant MAINTENANT que vous pouvez limiter au maximum l'usage d'antibiotiques, et donc conserver, et faire conserver à vos proches, un système immunitaire robuste, qui pourrait s'avérer extrêmement utile en cas de crise sanitaire de grande ampleur.
Cela pourrait en tout cas faire pour vous ou quelqu'un que vous aimez, une différence décisive, un jour, pas forcément si lointain.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis

Ministère de la santé vs médecine naturelle



Pourquoi tant d'hostilité contre les médecines naturelles ? 

Les médecines naturelles sont un domaine plus surveillé par les autorités que bien des activités criminelles.
La vente de compléments alimentaires naturels (plantes, vitamines, acides gras, acides aminés, minéraux, etc.), par exemple, est réglementée de façon beaucoup plus stricte que la vente de tabac, d'alcool, d'armes, ou encore de films incitant à la violence.

Le cas de la vitamine D

Pour illustrer la rigidité de la situation, nous allons parler d'un produit naturel dont aucun scientifique sérieux ne peut contester les bienfaits : la vitamine D.
La vitamine D est produite dans votre peau sous l'effet du soleil, et plus précisément sous l’action des rayons ultraviolets. Dans les pays du Nord de l’Europe, 75 % de la population souffre d’une carence en vitamine D pendant l’hiver. Cette carence est d'autant plus répandue que les foies de morue et de flétan et les poissons gras (sardines, hareng, maquereau, thon etc.) qui sont les principales sources alimentaires de vitamine D, sont de moins en moins consommés.
Or, manquer de vitamine D a des effets graves. Cette vitamine joue un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme phosphocalcique (indispensable au bon fonctionnement musculaire, intestinal, neurologique et à la minéralisation des os) ; elle est aussi fortement impliquée dans la synthèse de l’insuline par le pancréas. Enfin, elle exerce des fonctions physiologiques de type hormonal sécostéroïde en exerçant de multiples effets sur l’expression des gènes.
En effet, la vitamine D influence plus de 3000 gènes dans le corps dont, par exemple, les gènes qui contrôlent la lutte contre les infections, et qui produisent plus de 200 peptides anti-microbiens.
Et ce n'est pas tout !
Les études scientifiques ont établi un lien incontestable entre le taux de vitamine D et l'état de santé :
  • Selon une méta-analyse de 18 études en double aveugle randomisées, un taux élevé de vitamine D dans le sang réduit le taux de mortalité toutes causes confondues [1]. Une étude en double-aveugle, ou double insu, est une étude où des personnes suivent un traitement ou un placebo (faux médicament), sans que ni leur médecin, ni elles-mêmes, ne sachent si elles reçoivent le traitement ou le placebo.
  • Une étude récente a montré que le nombre de décès au Canada pourrait être réduit de 37 000 annuellement, soit 16 % des décès du pays, si la population avait un taux de vitamine D plus éléve [2].
  • Une étude réalisée en commun par les universités de Graz (Autriche) et Heidelberg (Allemagne) est arrivée à des conclusions similaires, en février 2009 : 3200 hommes et femmes de 62 ans en moyenne ont été observés sur une période de sept années. 740 sont décédés entre temps. Parmi les personnes décédées, elles étaient deux fois plus nombreuses à avoir un taux de vitamine D réduit, qu'un taux de vitamine D élevé.
  • Grâce à ses effets bénéfiques sur le système immunitaire, la vitamine D pourrait avoir un puissant effet de protection contre le cancer. Les chercheurs sur le cancer de l'hôpital Mount-Sinai de Toronto (Canada) ont comparé les habitudes alimentaires de 760 femmes ayant le cancer du sein à un groupe de 1135 personnes en bonne santé. Ils ont constaté que les personnes ayant un bon taux de vitamine D avaient 24 % de risques en moins de tomber malade. Des résultats similaires ont été observés pour le cancer de la prostate et du colon.
  • Les chercheurs de l'Institut du Coeur de Kansas City (USA) ont également démontré un effet protecteur de la vitamine D sur le coeur et les artères. En décembre 2008, ils ont évalué les données concernant plus de 10 000 personnes test, sur une durée de dix-sept ans. Il s'est révélé qu'un taux réduit de vitamine D dans le sang doublait le risque d'infarctus. Une cause possible de cet effet protecteur est la capacité de la vitamine D à diminuer la pression sanguine.
Face à tous ces bienfaits (et il y en a d'autres), la vitamine D présente aussi des dangers pour la santé. Mais ces dangers sont limités : il est impossible de souffrir de surdose de vitamine D par sa seule alimentation. Et il faut prendre quotidiennement des doses supérieures à 20 fois les apports journaliers recommandés (AJR), autrement dit avaler une douzaine de pilules ou d'ampoules de vitamine D par jour, pour observer des effets indésirables.
Vous pourriez donc penser qu'une complémentation modérée de vitamine D, dans les populations déficitaires, serait favorisée par les pouvoirs publics ; que le ministère de la Santé informerait le public ; et que les fabricants de ces compléments seraient autorisés à signaler les bienfaits à attendre de cette vitamine, par exemple en diffusant les résultats des études scientifiques citées ci-dessus.
Eh bien pas du tout. La vente de vitamine D à des doses suffisantes pour avoir un effet bénéfique réel est strictement interdite sans ordonnance d'un médecin. Ce qui explique que seule une infime proportion de la population, particulièrement bien informée et motivée, bénéficie des nouvelles découvertes sur la vitamine D.
Non seulement les fabricants de compléments alimentaires ne sont pas encouragés à informer le public de ses bienfaits, mais il leur est même interdit de le faire, et même de vendre des doses de 5 microgrammes de vitamine D (Apport Journalier Recommandé officiel).
De plus, s'ils vendent de la vitamine D en citant sur la notice une seule des études citées plus haut, ou s'ils laissent entendre dans la présentation du produit qu'elle peut avoir un bienfait pour la santé, quel qu'il soit, ils sont passibles des poursuites prévues à l'article L5122 du Code de la Santé Publique.

Interdiction des allégations thérapeutiques

Il est interdit aux fabricants de compléments alimentaires de mentionner sur leurs produits les effets  escomptés sur la santé, les maladies, en termes de prévention comme de guérison.
Si on suit la réglementation actuelle jusqu'au bout, il est interdit à une marque d'eau minérale d'indiquer sur l'étiquette que l'eau « aide à prévenir la déshydratation ». Ce n'est pas un canular, mais l'expérience réelle que viennent de réaliser deux chercheurs allemands, dont la demande a été refusée par l'agence européenne du médicament.
La conséquence est que les patients en sont réduits à courir des risques insensés en recherchant sur Internet des indications sur les compléments alimentaires qu'ils achètent. Risques insensés non parce que les produits qu'ils prennent pourraient leur causer des inconvénients, mais parce qu'ils ont de grands risques de passer à côté d'un produit qui pourrait les aider. Et pourtant, cette interdiction d'information est imposée au nom de « la protection de la santé publique ».
En prenant ainsi la défense des fabricants de compléments alimentaires, je sais que je m'expose à être critiqué comme un « suppôt de l'industrie » et des « vendeurs de pilules ». Mais mon activité professionnelle ne consiste pas à vendre de tels produits : elle consiste à produire et publier de l'information sur la santé naturelle. J'aurais tout à perdre, en terme de crédibilité, à prendre le parti de tel ou tel secteur de l'industrie. Et précisément, ainsi que je le dis toujours, votre meilleure source de vitamine D est entièrement gratuite puisque c'est... le soleil !!

Comment en est-on arrivé là ?

L'hostilité des pouvoirs publics vis-à-vis des médecines naturelles date de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque fut créé l'Ordre des Médecins en 1940, et que fut supprimé le diplôme d'herboriste en 1941.
Il s'agissait de faire entrer le pays dans la médecine « scientifique moderne ».
Il faut se replacer dans le contexte de l'époque pour comprendre cette démarche.
En toute bonne foi, des médecins, des chercheurs et des responsables politiques ont créé un système de santé centralisant tout le pouvoir et les ressources financières pour, selon leur vision, découvrir, et imposer, la meilleure solution, le meilleur protocole de traitement pour chaque maladie.
Cette démarche leur paraissait d'autant plus légitime que beaucoup étaient persuadés que ce n'était qu'une question de temps avant qu'on trouve un vaccin, ou des médicaments quelconques, qui viendraient à bout de toutesles maladies.
Le Ministère de la Santé en France développa une technostructure complexe faite d'un enchevêtrement d'agences, de comités, de « hautes autorités », d'ordres et de commissions, qui prirent sur eux de prendre les grandes décisions concernant la santé de la population. Les médecins, dans leur optique, devaient être traités comme de simples courroies de transmission soumises à leurs ordres et à leurs règlements. Les patients, eux, ne devaient plus avoir leur mot à dire puisqu'ils n'avaient pas la compétence technique pour comprendre ce qui était le meilleur pour eux.
L'Ordre des Médecins commença à imposer des protocoles de traitements standardisés, et à exclure les médecins qui refusaient de s'y soumettre. Une fois exclu de l'Ordre, un médecin n'a plus l'autorisation d'exercer la médecine. C'est donc une sanction extrêmement grave pour lui. Non seulement il perd son métier, mais il subit une opprobre telle que rares sont les médecins qui osent s'exposer à de telles sanctions – et personne ne peut leur en vouloir.
La médecine française a donc été mise au pas, et forcée d'entrer dans un seul moule. Un nombre incalculable d'herboristes et de guérisseurs, héritiers de traditions ancestrales d'une richesse pourtant fabuleuse, se retrouvèrent du jour au lendemain passibles de poursuites pour « exercice illégal de la médecine », ou « exercice illégal de la pharmacie » sous prétexte qu'ils n'avaient pas, et ne pouvaient pas, adhérer à l'Ordre des Médecins ou des Pharmaciens. Il en fut de même dans les monastères où certains religieux se transmettaient encore des savoir-faire médicinaux datant de la nuit des temps.
On imagine le scandale que causerait une telle décision, prise aujourd'hui par le gouvernement du Brésil par exemple, qui imposerait du jour au lendemain sur toute l'Amazonie que seuls les médecins dûment diplômés des facultés d'Etat des villes côtières occidentalisées aient le droit de prodiguer des soins, ou de donner des plantes aux malades.
Nul doute que des mouvements énormes de protestation seraient organisés à l'ONU, à l'UNESCO, et par les ONG du monde entier au nom du « respect des cultures », pour protester contre une tentative aussi barbare de faire table rase du passé. C'est pourtant exactement l'oppression qui a été imposée, et qui continue d'être imposée, en France sur les malades et les médecins bien qu'en Occident, le savoir en occident se soit aujourd'hui très largement perdu.

Un couvercle de plomb

Protocoles de traitements de la moindre maladie, autorisations de mise sur le marché des médicaments, taux de remboursement, prix des consultations, critères de sélection des médecins, nombre de diplômes de médecins délivrés (le fameux numerus clausus), répartition territoriale des hôpitaux et cliniques, campagnes de vaccination, tout fut donc désormais décidé par le seul Ministère de la Santé, et la technostructure qui en dépend. Aujourd'hui encore, c'est lui, et lui seul, qui décide ce qu'il faut faire et penser dans tous les domaines de la médecine et de la santé : ce que votre médecin a le droit de vous prescrire, les traitements que vous avez le droit d'entreprendre.
Cette situation est potentiellement génératrice de souffrance pour les patients, qui peuvent avoir l'impression de n'être qu'un rouage du système de santé. Mais elle est également d'une grande violence pour les médecins, qui peuvent avoir le sentiment que les conditions ne sont plus réunies pour qu'ils puissent remplir leur mission auprès des malades.
L'extrême sévérité et rigidité du système de santé à l'encontre des médecins « déviants » n'a toutefois pas permis de protéger le public contre les charlatans, qui semblent même être plus nombreux que jamais, ainsi qu'en témoigne le rapport, certes critiquable par bien des aspects, de la Miviludes (Mission de vigilance contre les sectes) paru le 10 juin 2011 au sujet des dérives sectaires dans le monde des thérapies parallèles.
Tout se passe comme si le couvercle de plomb qu'on a voulu imposer sur la santé, avait en réalité servi de serre protectrice pour que se développe, en France, une myriade de pratiques thérapeutiques douteuses. Ces dérives sont d'autant plus dangereuses que le patient en quête de solutions naturelles n'a plus aucun moyen de distinguer les thérapeutes sérieux des autres, tous étant soumis à la même suspicion, voire aux mêmes interdictions, dès lors qu'ils ne suivent pas les protocoles officiels.
Il est alors aisé pour un authentique escroc de crier à la persécution, ou aux atteinte à la liberté individuelle, alors qu'il met réellement en danger la vie de ses victimes.
La plus totale confusion, donc, règne.

La révolution Internet

C'est dans ce contexte qu'Internet est venu changer la donne.
Pour son information sur la santé, le public éclairé se tourne de moins en moins, aujourd'hui, vers le Ministère de la Santé, dont il sait qu'il obtiendra surtout des discours aseptisés et au fond, de peu d'utilité pratique.
En revanche, une profusion fabuleuse d'information est aujourd'hui accessible grâce à la presse indépendante et surtout sur Internet. Le site Doctissimo draine chaque jour à lui seul plus de 3 millions de visiteurs, ce qui en fait un des tout premiers sites francophones en terme de fréquentation. Une myriade d'autres sites existent pour les personnes en quête de réponses à leurs problèmes de santé, qui publient des informations gratuites ou payantes, de qualité extrêmement variable évidemment. Les publications Santé Port Royal (Pratique de Santé, Principes de Santé, Plante & Santé...) par exemple, diffusent beaucoup d'informations intéressantes.
Pour les personnes concernées par le cancer, et qui souhaitent un complément naturel aux traitements conventionnels, la référence francophone est bien sûr www.guerir.org, le site du Dr David Servan-Schreiber, malheureusement décédé le 24 juillet dernier.
Pour les problèmes de cholestérol et les maladies cardiovasculaires, celui du Dr Michel de Lorgeril. Pour la nutrition, le site de Thierry Souccarwww.lanutrition.fr.
En Allemagne, dans les pays scandinave, aux Etats-Unis, des centaines de lettres d'information sur la santé naturelle circulent, les plus populaires étant celle du Dr Joseph Mercola (www.mercola.com), suivie par plus d'1,5 millions de personnes quotidiennement, celle du Dr Weil, ou encore celle Dr Whitaker. Au Canada, l'encyclopédie en ligne www.passeportsante.net, un site à but non lucratif financé par la fondation Lucie et André Chagnon, s'est imposée comme une des principales références scientifiques sur les médecines naturelles ces dernières années.
C'est à partir de ces sources, et bien d'autres, que je publie moi-même Santé & Nutrition, une lettre gratuite à laquelle chacun peut s'abonner librement (lien ici), aujourd'hui suivie par près de 100 000 personnes.
Il ne s'agit que de quelques noms, forcément choisis de façon arbitraire. Je présente donc d'avance mes excuses à toutes les personnes et institutions de grande valeur, qui contribuent de façon essentielle à l'information du public, et qui pourraient légitimement s'étonner de n'être pas citées ici. Mais le but de cet article n'était pas d'en faire une liste exhaustive.
Face à cette explosion d'information, qui apporte un courant d'air frais extraordinaire à la médecine, il est permis d'espérer que le « système de santé » officiel se trouve bientôt obligé de se ré-inventer.
Puissions-nous, chacun là où nous nous trouvons, œuvrer comme nous le pouvons pour que la médecine se recentre sur un seul objectif : la bonne santé... naturellement.
L'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle remercie Jean-Marc Dupuis pour son aimable autorisation de reproduire ce texte.
Références :
[1] Altern Med Rev 2008 ; 13(1) : 6-20.
[2] Grant W., Schwalfenbert, G.K., Genuis, S.J., Whiting S.J., « An estimate of the economic burden and premature deaths due to vitamin D deficiency in Canada », Molecular Nutrition and Food Research, volume 54, Issue 8, p. 1172-1181, août 2010.
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Newsletter de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle - 253A Chaussée de Wavre - 1050 BRUXELLES
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Le petit café qui tue...


Acrylamide : une présence embarrassante



Manger des chips et des biscuits, boire du café instantané continue de nous exposer à une contamination à l’acrylamide… Cette substance chimique, potentiellement cancérogène chez l’homme, se forme lorsque les aliments riches en glucides sont cuits, frits ou rôtis à une température supérieure à 120 °C.
Pour contrer ce poison, l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) demandait en 2007 aux différents États d’inciter leurs fabricants alimentaires à faire des efforts pourabaisser la teneur en acrylamide de leurs produits. Or, le récent rapport dans lequel l’autorité européenne analyse 22 catégories d’aliments montre que rien n’a été fait.
Seuls trois types de produits présentent une baisse de leur taux d’acrylamide : les crackers(- 35 %), les biscuits (- 49 %) et le pain d’épice (- 27 %). En revanche, on trouve toujoursplus d’acrylamide dans les biscottes (+ 36 %), dans le café instantané (+ 370 %) et dans les chips qui, avec 4 804 microgrammes par kilo, en détiennent le triste record, battant même celui que nous avions déjà dénoncé en octobre 2009 et qui n’était alors que de 4 180 microgrammes par kilo.
Les mesures volontaires proposées par les industriels – il est en effet possible en changeant certains modes de fabrication de réduire l’acrylamide – se sont donc résumées à des déclarations de bonne intention. Et on peut craindre que la situation ne soit encore moins brillante en France : notre pays a transmis en tout et pour tout huit analyses à l’EFSA…
À quand l’obligation de mentionner le taux d’acrylamide sur les emballages ?

trousse de secours pour le voyage


  • Anti-diarrhée : sarriette et origan

  • Désinfecter : cannelle de Chine

  • Antalgique :  laurier noble, lavande vraie, menthe poivrée, basilic exotique

  • Somnifère léger : Ravensara, Ledon du Groënland

  • Tous différents

    Ce qui est bon pour l'un peut être néfaste pour un autre... Peter d'Adamo a montré dans son livre : 4 régimes pour 4 groupes sanguins que l'alimentation se devait d'être différente selon le groupe sanguin. Aussi étrange que cela puisse paraître, j'ai testé et je peux témoigner : en adoptant l'alimentation qui correspond à mon groupe sanguin, j'ai supprimé 90% des migraines invalidantes qui m'empoisonnaient la vie.
    Lire un article récent à ce sujet ici

    pistache arbuste

    Pachira aquatica, chataignier de Guyane ou Bombacopsis glabra, le pistache arbuste ou noisetier de Cayenne est un arbre de 15 m de haut en extérieur. Il s'adapte très bien en pot et prend de jolies formes.
    Les feuilles, les fleurs, le tronc, les noix se mangent! Dans son pays d'origine, il est utilisé contre le diabète.

    Très utilisé dans les jardineries, cet arbre peut se tisser (arbre argent) et se prête de bonne grâce à la taille en bonzaï.

    mort et coma

    Qu'est-ce que le coma?
    Quand est-on mort?
    une vidéo édifiante : la survivante

    Métabisulfite

    Le métabisulfite de sodium, vous connaissez? En général, non... cependant il est très présent dans votre vie.
    C'est le produit qui est aspergé sur les crevettes, en Nouvelle-Calédonie pour éviter le noircissement. En effet le métabisulfite de sodium est un anti-oxydant efficace.
    Egalement appelé pyrosulfite ou disodium  il a de multiples propriétés

    Largement utilisé dans l'alimentation, la fabrication des vins, cidres et bières, des textiles...  Il est également présent dans de nombreux médicaments et cosmétiques.  C'est pourtant un produit dangereux! Agressif pour le système digestif (nausée, douleurs...) il peut également provoquer des allergies, de l'asthme, des céphalées... Vous croyez être allergique aux crevettes? Vous êtes peut-être allergique au métabisulfite!

    E223 est son nom de code et fait partie des additifs à éviter : guettez vos étiquettes! Il est très présent dans les fruits secs, les yaourts aux fruits, la purée Mousseline, le vinaigre de cidre de Normandie, dans les champignons surgelés LeaderPrice, le poellé Bonduelle de Carrefour... Agent de traitement de la farine, on peut le retrouver également dans des biscuits (Petit beurre d'Inter Marché)...
    Il détruit la vitamine B 12. Utilisé de façon répétée, il est donc susceptible d'entraîner entre autres la maladie d'Alzheimer...
    Dangers of Sodium Metabisulfite
    Les conservateurs, informations succintes
    les additifs alimentaires, Dr Robert Séror

    Par dérogation, il n'est pas indiqué sur les étiquettes des vins, des fruits secs, des boissons fermentées. Seul espoir : il n'est pas autorisé en label Bio! Mangersain

    Ma question : comment se fait-il qu'on puisse acheter des crevettes sans être informé qu'elles ont été traitées au métabisulfite? A quand une réelle information en Nouvelle-Calédonie du consommateur?


    Plantes médicinales et pétition : SIGNEZ!!!

    Avez-vous signé la pétition sur les plantes?


    Des explications ici sur la controverse (Ben oui, c'est une pétition qui dérange... forcément!!!)
    Bien sûr, on craint toujours la récupération politique... Ce qui est sûr, c'est que l'on ne peut pas laisser faire!!! La menace sur les plantes médicinales, sur notre liberté de nous soigner comme on le souhaite est bien réelle!


    Compte tenu de la dimension européenne du problème et de vif débat suscité sur les sites francophones, nous avons décidé de créer une version anglaise de la pétition. Cliquez ici pour y accéder. Ou transférez ce lien à vos contacts européens :http://savenaturalhealth.eu 
     L'objectif est UN MILLION de signatures. Nous vous demandons donc de transférer le lien vers la vidéo en anglais à toutes les personnes que vous connaissez et qui peuvent jouer les relais dans les autres pays européens :  http://savenaturalhealth.eu

    "une nouvelle procédure d'agrément pour les plantes médicinales à usage thérapeutique, certes simplifiée, mais néanmoins inspirée de la procédure prévue pour les médicaments classiques, et donc coûteuse et potentiellement hors de portée pour d'innombrables petits fabricants qui n'ont pas les départements de juristes des industries pharmaceutiques."
    Le journaliste du Point écrit en toute lettre que « Aucun test sur l'efficacité ou la sécurité des herbes ne sera exigé », et qu'il suffira aux fabricants de donner « des preuves que le produit a été utilisé à but médical pendant les trente dernières années, dont au moins quinze ans au sein de l'Union européenne ».
    Mais d'une part, rien n'indique que réunir de telles preuves sera si simple que cela. Pour de nombreux fabricants artisanaux, monter de tels dossiers pourrait bien se révéler hors de portée, et c'est justement ce que nous dénonçons.
     la nouvelle procédure européenne obligera les petits fabricants à « prouver l'efficacité » de tous les remèdes utilisés à base de plantes, avec les coûts, les délais, et les tracasseries administratives que cela implique.

    « Cet appel présente toutefois le mérite de soulever et de porter au débat public la question du développement inquiétant (voire terrifiant) de l’arsenal des normes, des experts, des homologations qui aboutit au verrouillage et au contrôle du secteur des plantes médicinales, des médecines complémentaires et de l’herboristerie, comme d’ailleurs celui de presque tous les autres secteurs de notre civilisation. » (Source)

    « [Cet appel] a le mérite de mettre en lumière un phénomène bien réel et inquiétant : l’inflation galopante des outils et des procédures réglementaires qui, sous le louable prétexte de protéger le public, le déresponsabilisent et l’assujettissent progressivement aux rares groupes de pression ou d’intérêt - groupes de lobbying - (industriels, distributeurs, médias,…) qui sont suffisamment organisés et puissants pour avoir les moyens de décrypter, analyser, orienter ces mesures ou même plus simplement d’exister légalement en passant à travers le crible de ces dispositions juridiques d’une incroyable complexité. Si vous en doutez ou si voulez simplement mesurer cette complexité, allez explorer l’adresse suivante:
    http://ec.europa.eu/health/human-use/herbal-medicines/index_en.htm
     »(Source)

    Nous sommes donc d'accord sur le fond avec Thierry Thévenin. Sous couvert d'assurer « notre sécurité », de nouvelles directives liberticides sont mises en oeuvre par l'Administration sous la pression de lobbys, et c'est exactement ce que nous dénonçons, une nouvelle fois.

    Cette nouvelle réglementation européenne est tout sauf un fantasme ; le processus d'étouffement des médecines complémentaires est en cours, et ne fera que s'accélerer si les citoyens ne se mobilisent pas.
    La Commission Européenne nous dit : « attention, nous allons vous imposer de nouvelles restrictions. Mais ne vous plaignez pas, vous avez un délai pour vous préparer. » Pour nous, le fait qu'il s'agisse d'une directive entrant en application en plusieurs étapes n'enlève rien à son caractère liberticide.


    Pour le Synadiet, « le seul impact que pourrait avoir cette directive 2004/24/CE concerne les produits de médecine chinoise et indienne ».
    Outre que, selon nous, la médecine chinoise et la médecine indienne peuvent difficilement être considérées comme une simple épiphénomène de la médecine par les plantes, il nous semble utile de rappeler que la législation française est, justement, extrêmement pointilleuse et restrictive sur le sujet de la médecine naturelle, et que le fait que l'Europe entérine cette législation justifie nos craintes et le mouvement de dénonciation que nous avons souhaité initier.

    La raison en est simple, et c'est une question de principe : au lieu d'interdire la vente de remèdes à base de plantes dont la dangerosité et la toxicité ont été prouvées, ce qui serait évidemment souhaitable et parfaitement légitime, l'a
    dministration française a pris historiquement le parti d'interdire toutes les plantes qu'elle n'avait pas explicitement autorisées.Le résultat est connu : sur des dizaines de milliers de plantes médicinales existant dans le monde entier, donc plus de 1500 en France métropolitaine seulement, selon le Professeur Fournier, seules 36 – oui, trente-six ! - ont été autorisées en France jusqu'au début des années 2000.
    Avec l'Union Européenne, on a observé un léger frémissement, le nombre de plantes autorisées passant à 143, en dix ans.
    Il n'en reste pas moins que, à ce rythme, et avec les coûts que cela induit pour les fabricants, les citoyens européens seront, durant des décennies, privés de milliers de plantes médicinales, et ce par le fait de la directive, la THMPD, que nous jugeons donc arbitraire, et que nous souhaitons dénoncer.
    Nous avons besoin de vous
    Plus que jamais, nous voulons nous mobiliser, et continuer à mobiliser, les citoyens autour de nous, pour amender la directive THMPD et, si possible, la supprimer.
    Après l'onde de choc que nous avons provoquée à la Commission Européenne par notre seule pétition en français, il est clair que nous pouvons engager un vrai bras de fer si notre mouvement s'étend.
    Enfin, pour les personnes qui souhaitent aller plus loin sur le sujet de la THMPD, nous avons décidé de donner la parole à un expert incontesté du sujet, Thierry Souccar, co-auteur avec l'avocate Isabelle Robard du best-seller « Santé, Mensonge et Propagande » (éditions du Seuil).
    Dans l'interview exclusive ci-dessous, Thierry Souccar fait le point sur les dangers qui pèsent aujourd'hui sur la médecine naturelle en Europe.

    Avec tous nos remerciements de votre mobilisation.

    Augustin de Livois
    Pour le Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle


    Trois questions à Thierry Souccar

    Thierry Souccar, vous êtes co-auteur du best-seller « Santé, Mensonges et Propagande » (Editions du Seuil) qui dénonce notamment les excès des réglementations sur les compléments alimentaires. Que pensez-vous de cette campagne contre la directive THMPD ?

    Thierry Souccar. Il faut d’abord dire ce qu’est cette directive européenne. Elle a été prise en 2004, pour une application en 2011, et elle poursuivait deux objectifs : donner un cadre règlementaire aux plantes médicinales traditionnelles sans usage médicinal bien établi mais dont l’usage est traditionnel depuis au moins 30 ans dans la communauté (ou 15 ans dans un pays tiers), et assurer au consommateur une sécurité d’utilisation. Par rapport aux médicaments, les formalités d’enregistrement sont allégées puisqu’il suffit de déposer un dossier reposant sur la démonstration d’un usage traditionnel pour l’indication retenue et attestant de la qualité des procédés de fabrication. Il est possible, en étant optimiste, qu'en offrant un cadre législatif aux plantes médicinales, elle en facilite l'usage, notamment en France. Malgré tout, l’émoi suscité par la date butoir d’avril 2011 et la campagne qui a suivi est légitime. Tout d’abord, les fabricants qui ne se sont pas mis en conformité ne pourront pas continuer à commercialiser leurs plantes, donc le consommateur craint à juste titre d’avoir des difficultés à se procurer ses plantes habituelles, au moins momentanément, et il ne l’accepte pas. Ensuite, certains reprochent à la directive de favoriser les plantes européennes, et dans une moindre mesure chinoises et indiennes (ayurvédiques) au détriment des centaines ou de milliers de plantes « exotiques » africaines ou américaines ou d’Océanie. Enfin, il y a le coût d’enregistrement, qui varie considérablement d’un pays à l’autre. On craint une course à l’armement, de plus en plus lourde, de plus en plus contraignante, de plus en plus coûteuse qui ne profite qu’aux grosses structures. On aurait pu imaginer une procédure plus simple, sur la base de monographies mises à disposition par l’Europe, assorties d’un coût d’enregistrement réduit, par exemple quelques dizaines d’euros comme c’est d’ailleurs le cas en république tchèque.

    L'approche adoptée par la Commission européenne pour encadrer l’utilisation des médicaments est-elle une menace pour la liberté thérapeutique ?
    Tout d’abord s’agissant de santé, la priorité est évidemment d’être extrêmement vigilant. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de règles, de contrôles et d’une administration capable de les exercer avec mesure et équité. Jusqu’ici, en matière de libertés thérapeutiques, l’Europe a joué un rôle positif ; elle a servi de rempart contre les débordements d’administrations nationales qui sont, comme en France, souvent hostiles aux médecines complémentaires. Par exemple, l’utilisation dans les compléments alimentaires des plantes médicinales inscrites à la Pharmacopée était bien plus limitée en France que dans la majorité des autres états membres de l’Union Européenne. Or, grâce à l’Europe, depuis 2008 un décret a fait passer de 34 à 148 les plantes qui ne relèvent plus du monopole de distribution pharmaceutique. C’est insuffisant, mais c’est mieux. Par ailleurs, le cadre juridique mis en place au niveau européen a permis à des fabricants et des thérapeutes de gagner des procès face à l’administration française, et la France a aussi été condamnée à de maintes reprises par la Cour européenne de justice pour abus de droit et non respect des règles européennes, de libre circulation par exemple. A nous tous de faire en sorte que l’Europe reste cet espace de liberté et surtout qu’elle l’élargisse. Nous devons par exemple exiger plus de transparence de l’Agence européenne du médicament, qui est traversée par les mêmes conflits d’intérêt que ceux mis à jour à l’Afssaps. Nous devons amener Bruxelles à élargir le périmètre des allégations, des substances et des doses autorisées dans les compléments alimentaires. Nous devons avoir cette même démarche d’élargissement pour les plantes médicinales d’usage traditionnel et pour d’autres pratiques complémentaires comme la naturopathie ou la médecine chinoise. Nous devons aussi veiller à ce que l’arsenal règlementaire reste raisonnable.

    Quels sont les principaux dangers, selon vous, qui pèsent actuellement sur les médecines naturelles, en Europe ?
    En ce qui nous concerne, nous Français, les principaux freins viennent de notre administration nationale qui est, comme je l’ai déjà dit, traditionnellement hostile aux compléments alimentaires, hostile à la libération des plantes qui relevaient ou relèvent du monopole pharmaceutique, hostile à la naturopathie, à la médecine chinoise etc. La réglementation prise au niveau européen oblige la France à desserrer son étau, mais l’Europe est encore très perméable aux exigences des Etats-nations. Certains de ces états qui ont une vision extrêmement restrictive des médecines naturelles exercent une influence sur la règlementation. Par exemple, dans le cas des compléments alimentaires on sait que la France a tout fait pour limiter la portée des mesures prises au niveau européen. Il est donc nécessaire d’exercer un véritable contre-pouvoir au niveau des instances qui discutent de ces règlements touchant aux médecines naturelles pour permettre l’accès à des substances ou des pratiques de santé qui ont prouvé leur intérêt, mais qui restent aujourd’hui inaccessibles aux Européens, quand elles ne sont pas purement et simplement illicites.
    Thierry Souccar est aussi  le fondateur du site de référence www.lanutrition.fr. Il diffuse des informations gratuites sur les nouvelles découvertes de la médecine naturelle et de la nutrition aux personnes qui s'inscrivent à sa newsletter.
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