Prévention cancer

Pourquoi les femmes attrapent-elles plus souvent un cancer au sein gauche qu'au sein droit?
Parce que la majorité des femmes sont droitières, elles ont donc tendance à mettre plus de produits anti transpirants à droite qu'à gauche.
Et pourquoi les hommes attrapent-ils beaucoup moins de cancer du sein que les femmes? Parce que, même s'ils mettent des produits anti transpirants, ce produit reste sur les poils.

Le rôle des aisselles est d'éliminer les toxines. En empêchant la transpiration, les toxines ne s'éliminent plus et restent stockés dans le système lymphatique.
D'autre part, les anti transpirant contiennent de l'aluminium (sous la forme chlorhydrate d'aluminium) reconnu cancérigène... Lisez vos étiquettes et jetez à la poubelle!


Et pendant que vous y êtes, testez vos rouges à lèvres : plus ils tiennent longtemps, plus ils contiennent de plomb!!!



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Soja


Pourquoi tant de haine contre le soja ?

D'où vient la confusion sur le soja ? Toutes les mises en garde (incluant celle de Doctissimo) contre le soja sont basées sur des résultats constatés chez les animaux.
La première étude défavorable au soja parut en 1985, lorsqu'une grande étude scientifique a montré que le soja augmente le risque de cancer du pancréas chez... les rats.
Choisir des rats pour en tirer des conclusions sur les êtres humains n'est pas très malin quand on sait que le pancréas des rats est très différent du nôtre. Le soja contient des inhibiteurs de la protéase, c'est-à-dire des substances qui freinent la digestion des protéines. Ces inhibiteurs de la protéase provoquent le cancer chez certaines espèces animales (rats et poules).
Les rats et les poules ont la particularité d'être dotés d'un pancréas extraordinairement sensible aux inhibiteurs de la protéase que l'on trouve dans le soja. Cette sensibilité n'a pas été constatée chez les autres espèces comme les hamsters, les souris, les chiens, les cochons, les singes et les êtres humains. Et ce n'est pas étonnant : les espèces, même lorsqu'elles paraissent très proches, réagissent différemment aux aliments.

Les êtres humains ne sont ni des rats, ni des singes

Ce qui est bon pour une espèce est souvent toxique pour une autre. Le soja ne fait pas exception.
Nos enfants, dès le plus jeune âge, savent qu'ils ne peuvent pas forcément manger ce que mangent les autres animaux !
Après quelques tentatives, ils arrêtent de manger de la terre, si bonne pour les vers de terre. Puis, ils renoncent à avaler de l'herbe, si bonne pour les sauterelles, les éléphants et une vaste gamme intermédiaire d'animaux. Ils se détournent tout aussi rapidement des feuilles, des écorces et des fleurs, tant appréciées de nos amis les chimpanzés et les gorilles...
Nos enfants consacrent des années à apprendre à distinguer les aliments qui se mangent de ceux qu'il vaut mieux éviter, indépendamment de ce que font les autres animaux (mais pas indépendamment de l'avis de leurs parents : « Et ça, c'est du poison, ça ? » nous a demandé environ deux mille fois notre petit Thomas, 3 ans, dès que paraissaient à sa vue des boules rouges ou noires, lors de nos promenades l'été dernier).
Le site Doctissimo entretient la confusion de façon typique :
« De nombreux travaux expérimentaux, menés sur différentes espèces animales, montrent que les phyto-œstrogènes présentent des effets sur le développement et les fonctionnements endocrinien et immunitaire. » explique sur un forum P. Nathan, « médecin du sport, nutritionniste, endocrinologue, diabétologue, médecin du Conservatoire Nationale Supérieur de Musique et de Danse de Paris. » dans un article mettant en garde contre le soja publié le 22 janvier 2011. (5)
Mais quelques lignes plus loin, il avoue cependant la vérité : « Chez les nourrissons alimentés de façon prolongée avec des produits contenant des phyto-œstrogènes, il n'a pas été observé, jusqu'à présent, de troubles particuliers de la croissance et du développement endocrinien. »

Bon pour les animaux, très mauvais pour les hommes

Vous souvenez-vous du thalidomide, ce médicament qui provoquait d'atroces déformations chez les bébés, lorsque leur maman en avait pris pendant sa grossesse ? Le thalidomide avait été soigneusement testé sur les animaux, où il n'avait montré aucun effet indésirable de ce type. De même, lorsque l'Opren, un médicament contre l'arthrose, fut testé sur des singes, on ne constata aucun problème ; il tua toutefois 61 personnes avant d'être retiré du marché. Le Cylert était parfait pour les animaux, mais lorsque des médecins le donnèrent à des enfants hyperactifs, il provoqua de graves problèmes de foie.

Le lait maternel toxique pour les rats

De même que les bébés rats supportent mal le soja, ils supportent très mal le lait maternel humain, qui les empêche de grandir. Faut-il s'en étonner ? Le lait maternel humain contient 5 % de protéines, contre 45 % chez celui du rat. Les besoins physiologiques du petit rat ne sont tout simplement pas les mêmes que ceux du bébé humain.
Nos bébés n'ont pas besoin d'apprendre à se faufiler à une extrême vitesse dans les canalisations dès leurs premières semaines. Par contre, ils ont un puissant cerveau qui nécessite des apports considérables en glucose (le carburant du cerveau) et en DHA (les acides gras oméga-3 qui servent de briques aux neurones). Si leur cerveau se développe mal, leurs chances de vivre seront gravement remises en cause, quelle que soit la qualité de leurs réflexes ou de leurs muscles par ailleurs.

Recommandations sur le soja

Le soja, donc, n'a pas le même effet sur les rats que sur nous. Chez les humains, c'est un aliment globalement très sain, à partir du moment où il n'est pas aux OGM (65 % de la production américaine) ni arrosé de produits chimiques (choisir du bio, donc). Le soja semble même diminuer le risque de cancer du pancréas,  du colon, de la prostate, et du sein. (6)
Ces données sont cohérentes avec les observations épidémiologiques à grande échelle, sur les populations fortes consommatrices de soja.
Les femmes, y compris celles qui ont un cancer du sein œstrogènepositif, peuvent manger trois à quatre portions de soja par semaine (mais éviter par précaution les extraits concentrés). Les hommes et les femmes sans cancer du sein peuvent en manger deux ou trois portions par jour sans aucun inconvénient, au contraire.
Le soja est de plus un aliment qui se présente sous des formes très variées, et qui apportera beaucoup de fantaisie et de plaisir à vos repas. Qui plus est, il est bon marché. Pour moi, les formes les plus intéressantes de soja sont :
  1. Le tofu : c'est une pâte de grains de soja trempés et cuits. Le trempage est utilisé traditionnellement pour réduire les inhibiteurs de la protéase. Riche en protéines, le tofu a un goût neutre, qui lui permet d'être ajouté à n'importe quel plat. Comme pour tous les plats à base de soja, choisissez du bio si vous pouvez.
  1. Le tempeh : il s'agit d'un gâteau de grains de soja fermentés, au goût de noix et de champignon, d'une texture élastique. Extrêmement riche en protéines et en fibres, produit d'une manière qui diminue fortement la teneur en inhibiteurs de la protéase, le tempeh est la façon idéale de consommer le soja, d'un point de vue nutritionnel.
  1. Le miso : c'est une pâte de graines de soja fermentées avec du riz ou d'autres céréales. Couramment utilisée comme condiment salé ou comme base pour faire une soupe, le miso est un puissant probiotique, qui contient de nombreuses bactéries favorables aux voies intestinales. Le processus de fermentation du miso désactive les inhibiteurs de la protéase.
  1. Tamari (ou Shoyu) : une sauce fermentée très gouteuse et salée ;
  1. Lait de soja : fait avec des graines de soja trempées et broyées, de plus en plus utilisées à la place du lait de vache. Souvent appelé « boisson » de soja, parce que l'industrie laitière refuse de laisser utiliser le mot lait. Faible teneur en inhibiteurs de trypsine et en phytates. Préférer les marques à base de grains entiers, plutôt que de poudre de lait de soja (il existe aussi des laits de riz, d'amande et d'avoine qui ont chacune leurs propres avantages par rapport au lait de vache).
  1. Edamame : le soja est récolté alors qu'il est encore immature, vert et tendre. Cuit environ 15 minutes et légèrement salé dans l'eau bouillante, il peut servir en apéritif, mélangé à des légumes, ajouté dans une salade ou en soupe.
De légitimes questions ont été posées sur certains produits du soja, et la recherche va continuer dans ce domaine. Vous bourrer de tofu et avaler systématiquement tout ce qui contient du soja ne vous conduira pas automatiquement à une bonne santé, mais stigmatiser le soja non plus. La croisade anti-soja a détourné inutilement de nombreux acheteurs d'un aliment sain et rempli de bienfaits qui, si nous sommes respectueux de nos corps et de la nature, peut nous apporter une multitude de bienfaits.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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rhume : agissez!


La première chose à faire en cas de rhume

La saison des rhumes et de la grippe bat son plein et la consommation d'antibiotiques atteint des sommets.
C'est une absurdité puisque la plupart des infections courantes sont virales. Face à une infection virale, les antibiotiques ne font ni baisser la fièvre, ni guérir plus vite, car ils ne traitent pas la cause de l’infection. Ils ne préviennent pas non plus la contagion. Tout ce qu'ils font est de ravager la flore intestinale, et susciter l'apparition de nouveaux germes résistants aux antibiotiques.

Guérison spontanée

La plupart des infections virales, comme par exemple les rhumes, les angines, la toux ou la grippe, guérissent d’elles-mêmes spontanément. "Une grippe, c'est sept jours avec médicaments, et une semaine sans !", disait notre médecin de famille.
En attendant, on peut soulager leurs symptômes avec des remèdes qui atténuent les douleurs : huiles essentielles de menthe poivrée et de gaulthérie pour les maux de tête, tisane d'écorce de saule blanc pour les courbatures.
La vitamine C, qui est un puissant antioxydant, peut-être prise à raison de plusieurs grammes par jour jusqu'à ce que les symptômes de la maladie s'atténuent. Diminuez les doses si cela vous provoque de la diarrhée.
L'huile essentielle d'origan contre l'infection : plus elle est concentrée en carvacrol, plus elle est efficace. Attention, l'huile essentielle d'origan est d'une puissance spectaculaire, ce qui la rend exceptionnellement... dangereuse. On peut l'avaler avec une cuillère à café de miel mais, si par inadvertance vous en laissiez tomber deux gouttes pures dans votre cuillère au lieu d'une, vous en ressentiriez les douloureux effets immédiatement. Vous auriez l'impression que l'on vous carbonise le palais au chalumeau, et vous vous mettriez à saliver, cracher, peut-être même crier.
La propolis comme anti-microbien : cette résine fabriquée par les abeilles est un des agents microbiens qui a le plus large spectre d'action du monde. C'est aussi une excellente source d'acide caféique et d'apigénine (un flavonoïde), deux composés qui stimule la réponse immunitaire.
Un bon effet contre les symptômes du rhume et de la grippe peut être obtenu grâce à une tisane médicinale dans laquelle vous mélangerez des fleurs de sureau, de l'achillée millefeuille (herbe de la Saint-Jean), du tilleul, de la menthe poivrée, du gingembre et d'Eupatorium perfoliatum (herbe de Sainte Cunégonde). A boire chaud, ce qui vous provoquera des sueurs et aidera à éradiquer les virus de votre organisme. Car en effet, contre les virus, la température est votre amie :

Ne pas faire baisser la fièvre

En dessous de 38,9°C de température, j'estime qu'il ne faut rien entreprendre pour faire baisser la fièvre.
La fièvre est évidemment une réaction naturelle du corps qui la juge utile et nécessaire. Une température plus élevée aide le corps à détruire les virus. De nombreuses expériences effectuées par le Pr André Lwoff (prix Nobel) de l'Institut Pasteur à Paris, ont montré qu'à partir d'une température de 39°C ou 39,5°C, la majorité des virus (y compris celui de la poliomyélite) sont inhibés ou détruits.
D'autre part, certains dépôts et substances toxiques présentes dans votre corps se dissolvent lorsque la température monte : un accès de fièvre est donc l'occasion de les éliminer : les dépôts d'acide urique ou d'urates, par exemple, sont entraînés par le sang et éliminés par les reins.
Lorsque votre température commence à monter, donc, réjouissez-vous car cela veut dire que votre corps réagit bien. Soyez un petit peu patient : l'élimination des virus ne se fait pas en cinq minutes.
Si la fièvre vous inquiète, dites-vous que votre corps a sa propre manière de faire baisser la fièvre, s'il le juge nécessaire. L'hypothalamus, qui joue le rôle de thermostat, envoie automatiquement un message hormonal vers les glandes sudoripares pour que celles-ci sécrètent la sueur. En s'évaporant, la sueur fait baisser la température du corps. L'hypothalamus influence aussi notre métabolisme pour augmenter ou diminuer la production de chaleur interne, déclenchant le frisson (générateur de chaleur) ainsi que le besoin d'être au chaud ou au frais.

SOS-nez bouché

Pour décongestionner les sinus, humidifiez l'air de votre chambre, vaporisez dans vos narines une solution salée. Inutile de l'acheter en pharmacie, il suffit de mélangez 1/4 de cuillerée à café de solution sel (?) dans environ 200 ml d'eau bouillie et de vous l'appliquer grâce à un vaporisateur nasal.
Vous pouvez aussi faire bouillir de l'eau dans une casserole, puis placez votre tête recouverte d'une serviette au-dessus de l'eau chaude. Inhalez la vapeur pendant environ 15 minutes, 3 ou 4 fois par jour. Gardez votre visage à une distance d'au moins 35 cm de l'eau afin d'éviter de vous brûler.
Ajoutez du piment dans votre nourriture : la capsaïcine, ingrédient actif que contient le piment rouge, aide à dégager les muqueuses du nez et à favoriser l'écoulement nasal, ainsi que vous vous en êtes sans doute rendu compte la dernière fois que vous avez croqué par accident sur un piment dans un restaurant mexicain.

Proscrire le sucre

Tous les produits contenant du sucre raffiné sont alors à proscrire (y compris le chocolat) : ils peuvent entraîner un gonflement des membranes nasales, et leur effet est dévastateur sur le système immunitaire. Car voici comment le sucre agit : lorsqu'il arrive dans votre intestin, les bactéries et levures pathogènes (mauvaises) de votre flore intestinale se jettent dessus. Le sucre agit sur elles comme un engrais, ce qui déséquilibre votre flore et rend votre système immunitaire vulnérable aux attaques des virus respiratoires.
La plupart des gens ne réalisent pas que 80 % de notre système immunitaire est situé dans notre intestin. C'est pourquoi maîtriser notre consommation de sucre est cruciale pour optimiser nos défenses naturelles. Il serait sage de limiter votre consommation totale de fructose à 25 grammes par jour si vous êtes en bonne santé, et à 15 grammes par jour si vous faites de l'hypertension, du diabète, si vous avez une résistance à l'insuline ou des problèmes cardiovasculaires.

Exercice et bon bain chaud

Tant que vous ne souffrez que d'un simple rhume, et que vous n'avez pas de fièvre, faire de l'exercice, si possible à l'extérieur, diminuera la congestion nasale, et renforcera vos défenses immunitaires. En rentrant, faites-vous couler un grand bain chaud, qui renforcera l'effet décongestionnant et améliorera la circulation au niveau du nez. Les effets de l'exercice se poursuivent environ quatre heures après la séance.
Vous pouvez compléter ces bienfaits en buvant, non une bière ou du vin rouge, qui congestionnent, mais de la tisane d'éphédra, une plante chinoise. On la trouve dans le rayon thés et tisanes des magasins bio mais assurez-vous d'acheter l'Ephedia sinica, variété chinoise ou indienne. Si vous n'avez pas d'éphédra, buvez au moins une à cinq tasses de thé vert par jour. Il a été prouvé que cette boisson pouvait être efficace contre la grippe. (1) Attention de bien laisser le thé vert infuser dix minutes, contrairement au thé noir qui peut être bu bien plus rapidement.
Mais vous aurez remarqué que, quelle que soit la virulence des virus, certaines personnes, sans raison apparente, ne tombent tout simplement pas malades. C'est que le rhume et la grippe, comme les autres maladies infectieuses, ne sont pas provoquées seulement par un virus. Il faut une autre cause : une faille dans le système immunitaire, qui le rende incapable de résister au virus.

Les causes profondes du rhume et de la grippe.

Ces deux maladies touchent les voies respiratoires, mais il y a des différences entre elles :
Les symptômes habituels du « rhume » sont le nez qui coule, les sinus congestionnés, la toux, le mal de gorge. Les symptôme de la grippe sont en général beaucoup plus violents, et peuvent déboucher sur des infections du poumon ou une pneumonie. La grippe touche aussi les articulations, provoquant une sensation de courbature, alors que vous n'avez pas fait d'effort particulier.
Les virus de la grippe et du rhume se transmettent en général de la main à la main, mais gardez bien à l'esprit que le seul contact avec le virus ne provoque pas la maladie. Ainsi qu'indiqué plus haut, votre système immunitaire, s'il fonctionne bien, n'a en principe aucun mal à détruire ces virus.
Si vous tombez malade, c'est parce que vos défenses sont affaiblies par votre mode de vie :
  • vous manquez de soleil, vous ne mangez pas assez de poissons gras, et vous avez donc un déficit de vitamine D ;
  • vous vous couchez trop tard, après avoir consommé des excitants ou passé trop de temps devant l'ordinateur ou la télévision : vous dormez mal et n'êtes pas assez reposé le matin ;
  • malgré vos bonnes résolutions, et peut-être même votre inscription dans un club de gym, vous continuez à faire trop peu d'exercice ;
  • vous êtes dominé par des émotions négatives qui provoquent stress et tensions.
Parce que nous approchons de la fin de l'hiver, mais que le froid et la brume persistent un peu partout, nous allons insister, une nouvelle fois, sur l'importance de la vitamine D, qui est derrière le rhume et la grippe, lorsqu'elle vient à manquer.

La vitamine D : cause sous-jacente du rhume et de la grippe

Le manque de vitamine D dans les populations des pays tempérés et nordiques est incroyablement courant pendant l'hiver : on parle de 90 % de la population qui aurait un niveau de vitamine D insuffisant.
La vitamine D favorise l’absorption intestinale du phosphore et du calcium, et assure leur fixation sur les os. Son rôle est donc important, et même vital. Elle prévient le rachitisme, une maladie caractérisée par une déminéralisation et une déformation squelettique généralisées.
La vitamine D est produite dans la peau sous l'effet des rayons ultraviolets B du soleil (UVB). La phobie anti-soleil actuelle conduit les gens à se surprotéger du soleil. Elle aggrave les déficits en vitamine D. Ainsi, en Inde, le rachitisme épargne les enfants des classes pauvres, qui vivent à l’extérieur, alors qu’il est devenu fréquent chez les enfants des classes aisées.
En 2009, une étude qui fut la plus grande et la plus représentative dans ce domaine, portant sur 19 000 personnes, a montré que ceux qui manquent de vitamine D ont un risque nettement plus élevé d'attraper la grippe ou le rhume, le risque étant plus grand encore pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires, comme l'asthme. (2)

Augmenter votre niveau de vitamine D

Je conseille de viser un taux de vitamine D dans le sang entre 65 et 110 ng/ml de sang.
Pour atteindre ce niveau de vitamine D, vous pouvez prendre des ampoules de vitamine D, consommer des poissons gras (l'huile de foie de morue est particulièrement riche en vitamine D), mais le moyen le plus simple est de prendre le soleil.
De nouvelles études montrent que le soleil est le moyen le plus simple, mais aussi le meilleur pour votre santé, de prendre de la vitamine D.
Lorsque vous exposez votre peau au soleil, le cholestérol qui s'y trouve est transformé en sulfate de vitamine D3. Cette forme de vitamine D est soluble dans l'eau, à la différence des compléments de vitamine D3 par voie orale, qui sont sous une forme non sulfatée. Elle peut donc circuler librement avec le flux sanguin, alors que la vitamine D3 non sulfatée a besoin d'être transportée par une molécule de cholestérol LDL.
La vitamine D que vous produisez naturellement sous l'effet du soleil est donc plus biodisponible que les compléments de vitamine D.

La vitamine D tue les microbes

La vitamine D est un agent anti-microbien remarquable : elle produit de 200 à 300 peptides antimicrobiens dans votre corps qui tueront les bactéries, les virus et les champignons (fungi).
Dans une étude publiée l'année dernière et qui a porté sur des écoliers pendant un an, pour comparer l'effet de la vitamine D3 avec un placebo, des chercheurs ont constaté que la grippe A avait touché 10,8 % des enfants prenant de la vitamine D, contre 18,6 %, donc 80 % de plus, dans le groupe placebo. (3)

Quand appeler votre médecin ?

Les infections des sinus, des oreilles et des poumons (bronchites et pneumonies) sont des exemples d'infections bactériennes qui réagissent aux antibiotiques. Si vous développez un des symptômes suivants, c'est un signe que vous souffrez peut-être d'une infection bactérienne plutôt que d'un virus, et vous devez appeler votre médecin :
  • Fièvre de plus de 38,9°C ;
  • Mal aux oreilles ;
  • Douleurs autour des yeux, surtout si vous mouchez une substance verte ;
  • Respiration courte et toux persistante et incontrôlable ;
  • Toux persistante et crachat de glaires jaunes et vertes.
Voilà. Il ne me reste qu'à vous souhaiter une bonne guérison. Si vous avez dû prendre des antibiotiques, n'oubliez pas rétablir votre flore intestinale en prenant un probiotique de haute qualité, une fois que vous aurez cessé votre traitement.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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hémorroïdes, prévention et traitement


Prévention et traitement des hémorroïdes

Cher lecteur,
Aujourd'hui, je vous donne les résultats de mes propres recherches et conclusions sur le douloureux problème des hémorroïdes, mais je ne prétends pas vous donner toutes les solutions naturelles.
Au contraire, je suis convaincu qu'il en existe beaucoup que j'ignore, et je demanderais aux lecteurs de S&N qui en ont connaissance d'avoir la gentillesse d'en faire profiter les autres en les présentant dans les commentaires de cet article sur notre site.
Vous ferez ainsi profiter toute la communauté des personnes qui cherchent des alternatives aux médicaments chimiques et à la chirurgie, pour soigner les hémorroïdes.

La moitié de la population touchée

Environ la moitié de la population souffrira d'hémorroïdes à un moment ou un autre de sa vie, habituellement entre 20 et 50 ans. Ce n'est pas nécessairement un problème de personnes âgées ou constipées, cela peut arriver à chacun, y compris les personnes en bonne santé, mais qui passent beaucoup de temps en position assise.
Les hémorroïdes, qu'elles soient internes ou externes, sont causées par la dilatation et l'inflammation de veines dans le rectum et sur l'anus.
La principale différence est la douleur : les hémorroïdes internes ne font pas mal parce que les veines gonflées se trouvent dans la partie haute du rectum, qui n'est pas innervée. Il peut même n'y avoir aucun symptôme.Mais souvent, vous constaterez que vous avez un peu de sang rouge dans les selles. Les traces apparaissent sur le papier toilette ou sur la cuve. Le fait que le sang soit rouge prouve que le saignement a lieu dans la partie inférieure de la voie gastro-instestinale. S'il a lieu plus haut, dans l'estomac ou l'intestin, il a le temps de coaguler pendant la digestion et présente une couleur noire.
Un autre signe d'hémorroïdes internes est la présence de selles liquides, et l'impression de ne pas avoir « fini ».
Les hémorroïdes externes, elles, peuvent faire horriblement mal. Certaines personnes ne peuvent plus marcher. Non soignées, elles peuvent dégénérer en thrombose, c'est-à-dire qu'elles deviennent bleu violacées et saignent.

Un problème de mode de vie

La fréquence des hémorroïdes dans les pays industrialisés n'est pas une surprise, vu le régime et le mode de vie de la majorité de la population. Elles sont beaucoup plus rares dans les autres pays.
L'origine des hémorroïdes est une pression trop forte dans des veines fragilisées. Cette pression est provoquée par les problèmes de digestion, causés par une nourriture pauvre en fibre, la sédentarité (en particulier la vie de bureau), l'obésité. Elle est fréquente également chez les femmes enceintes mais les hémorroïdes disparaissent après l'accouchement.
Les habitudes aux toilettes peuvent aggraver la situation, provoquant irritations, saignements, et démangeaisons :
  • Il est important de ne pas « pousser » aux toilettes. Le mouvement naturel des intestins doit provoquer l'expulsion des selles sans forcer, le moment venu ; vous pouvez toutefois exercer une légère pression, jamais plus de quinze secondes de suite, avec vos abdominaux ;

  • Pour cette raison, il est important de ne pas attendre lorsque vous ressentez l'envie d'aller aux toilettes. Respectez le rythme naturel de votre digestion ;

  • Ne restez pas assis plus que cinq minutes d'affilée aux toilettes. Cette position augmente la pression sur le rectum, ce qui n'est pas exactement le but recherché si vous avez déjà des veines en train de gonfler et d'éclater. Si nécessaire, levez-vous et aller faire un tour en attendant que l'envie revienne.

  • Il ne faut pas frotter de façon excessive avec le papier toilette ; toutefois, la plus grande propreté est de rigueur, pour éviter inflammation et infections. L'usage d'un robinet d'eau pour se laver, tel qu'on en trouve dans les pays arabes, explique la moindre prévalence des hémorroïdes.

  • La position assise en hauteur sur la cuvette ne favorise pas autant l'expulsion que la position accroupie, et c'est pourquoi la nécessité de « pousser » peut être d'autant plus forte. Une étude publiée dans les années 80 avait montré que, chez 18 personnes sur 20, le fait d'aller aux toilettes en position accroupie avait fait disparaître les hémorroïdes. Je ne suis pas en train de dire qu'il faut remplacer vos toilettes par un simple trou dans le sol ; mais il est d'autant plus important d'avoir un système digestif en bonne santé que la position dans laquelle nous avons l'habitude d'aller aux toilettes n'est pas exactement celle pour laquelle nous avons été conçus.

Soyez attentif aux saignements

Si vous avez des saignements liés aux hémorroïdes, consultez un médecin, en particulier si c'est la première fois que cela vous arrive.
En effet, ces saignements peuvent avoir d'autres causes, plus graves, dont le cancer colorectal, qui est une forme répandue de cancer.
A noter que la vitamine D est un des meilleurs moyens de diminuer votre risque de cancer du côlon. Assurez-vous de prendre votre dose de soleil et de consommer autant de poissons gras que possible (trois portions par semaine).

Prévenir les hémorroïdes

Les hémorroïdes sont le plus souvent provoquées par la constipation. La constipation, elle, est en général causée par un mauvais régime alimentaire, le manque d'exercice physique, le stress, et la déshydratation.
Elle peut aussi être causée par l'abus de laxatifs chimiques, le syndrome du côlon irritable, et l'hypothyroïdie.
Pour prévenir la constipation :
  • Manger une nourriture riche en fibres. Attention, les fibres alimentaires n'ont rien à voir avec ce qu'on appelle des « fibres » dans le langage courant. Ce n'est pas parce qu'un aliment est mou, facile à avaler, voir liquide, qu'il ne contient pas de fibres. Il n'y a pas que le « All Bran ». Par exemple, le jus de poire est exceptionnellement riche en fibres. Les graines de lins, que vous devez écraser à l'aide d'un moulin à café avant de les consommer, sinon elles passeront tout rond dans votre système digestif, sont aussi une très bonne source de fibres. Il existe enfin des graines, originaires d'Inde, qui sont le laxatif naturel par excellence : le psyllium. Elles étaient déjà utilisées 10 siècles avant Jésus-Christ par les médecins de la Haute-Egypte – et sont toujours aussi efficaces aujourd'hui. Veillez à choisir du psyllium bio. Allez-y doucement au départ si vous n'êtes pas habitué à manger beaucoup de fibres.
  • Pour tonifier vos veines, mangez des flavonoïdes. Ce sont les substances qui colorent les fruits. Vous en trouvez en grande quantité dans les oranges fraîches... mais aussi dans le vin rouge. En fait, le vin, c'est de l'alcool plus des flavonoïdes en grande quantité. Il semble également que les populations consommant la moitié de leur graisse sous forme d'huile de noix de coco vierge aient de meilleures veines, et rarement d'hémorroïdes.
  • Buvez de l'eau riche en minéraux : la couleur de votre urine vous servira de guide pour savoir si vous êtes bien hydraté. Elle doit être jaune claire. Si vous prenez des multivitamines, ne vous étonnez pas cependant d'avoir des urines jaunes éclatantes, résultat de la vitamine B2. L'eau « Hépar », très riche en calcium, est efficace contre la constipation ;
  • Consommez des probiotiques de haute qualité. Une bonne flore intestinale ne permet pas seulement une bonne digestion ; c'est une condition essentielle pour atteindre une santé optimale.
  • Enfin, faites en sorte de maintenir votre niveau de stress sous contrôle. Eliminez de votre existence les sources inutiles d'angoisse, si vous le pouvez. Une vie plus détendue, des émotions mieux maîtrisées contribueront de façon peut-être décisive à éliminer les problèmes gastro-intestinaux, et par voie de conséquence les hémorroïdes.

Remèdes naturels contre les hémorroïdes

Cette édition de Santé & Nutrition ne serait pas complète si je ne faisais pas la liste des produits naturels qui contribuent à guérir les hémorroïdes :
La première plante à utiliser est indiscutablement l'hamamélis. Les Amérindiens l'utilisaient avant Christophe Colomb. La Commission E en Allemagne (sur les plantes médicinales), l’ESCOP et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaissent toutes l'usage de l'hamamélis pour soigner les varices et les hémorroïdes. Les feuilles et l’écorce de l’hamamélis renferment de 8 % à 12 % de tanins auxquelles sont attribués les effets astringents, anti-inflammatoires et hémostatiques de la plante. « Astringent » veut dire que les pores de la peau se resserrent sous son effet. La peau se raffermit.
Pour renforcer les veines, le fragon faux houx (Ruscus aculeatus) est votre plante de choix. Surnommée la « plante des jambes légères », elle contient un glycoside stéroïdien, la ruscogénine, utilisé dans des pommades pour les hémorroïdes (Ruscorectal) ou les poches sous les yeux. En effet, sa racine, ou plus exactement son rhizome, a des vertus diurétique et vasoconstricteur, ce qui signifie qu'elle resserre les veines.
A noter que la ruscogénine est souvent utilisée en association avec la quercétine. C'est un flavonoïde aux effets anti-inflammatoires qui est souvent associé à la vitamine C, et c'est à elle que le ginkgo et le millepertuis doivent leurs vertus médicinales. Prendre 200 à 400 mg trois fois par jour.
Le marron d'Inde (Aesculus hippocastanum) renferme lui aussi des tanins catéchiques, des flavonoïdes, des dérivés puriques et des saponosides triterpéniques. Ceux-ci constituent  l’aescine, connue pour des propriétés anti-hémorroïdaires. Il est très utilisé en homéopathie.
En cas d'urgence et si aucune herboristerie ne se trouve à votre portée, vous vous contenterez de glaçons. Cela n'est efficace évidemment que pour les hémorroïdes externes, et vous prendrez soin de ne pas appliquer le glaçon directement, mais enveloppé d'un linge pour éviter de vous brûler la peau avec le froid.
Si vous avez de la crème d'aloe vera, vous pouvez vous en servir pour l'appliquer sur la zone douloureuse.
Le traitement chirurgical doit être réservé pour les cas graves, en dernier ressort. Il se peut toutefois qu'il n'y ait pas d'autre solution.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis

Arsenic dans le riz

Le riz brun, même bio, contient des taux excessivement élevé d'arsenic. Le taux d'arsenic est contrôlé dans les boissons, pas dans les aliments.
Le problème vient de ce que le riz est cultivé sur des sols ayant eu été traité aux pesticides. Le riz absorbe les résidus nocifs de ces pesticides. C'est dans la coque brune du riz que la concentration est la plus élevée.
De nombreux aliments pour bébé, des barres de céréales... sont faites à partir de sirop de riz brun (pour remplacer le sucre de canne).
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