Fast food...

Hamburger non biodégradable.
les frites indestructibles du McDo
Happy meal!!!!
Des kilos assurés avec McDo
Avec Coca, votre calcium disparaît...

Pour votre santé...

Ne mangez rien qui ne se décompose
Les aliments transformés, préparés avec toutes sortes de conservateurs et de produits chimiques pour prolonger leur "durée de vie", peuvent mettre plusieurs années à se décomposer, si jamais ils le font. Regardez une preuve choquante de cela sur YouTube.com, où la vidéo du Burger Bionic montre une collection intacte de burgers de fast-food datant de 1989. Ces "aliments" ne se sont pas décomposés, même après des années.
Si vous avez l'occasion de visionner le DVD "Supersize me", vous pourrez voir une autre expérience de ce genre concernant les frites de McDonald. Imaginez ce que de telles choses peuvent faire dans votre corps. Une autre histoire pour appuyer ces expériences sur les conservateurs : les soldats américains en Irak ont constaté que le corps de leurs compatriotes se décomposaient beaucoup plus lentement que ceux des autochtones (dans les mêmes conditions). Or les soldats sont nourris avec des rations en conserve, ultra-bourrées de conservateurs alors ques les irakiens mangent principalement des aliments frais (cuits ou crus) préparés à la maison. Les conservateurs restent donc dans le corps et ne sont pas éliminés, du moins pas entièrement, contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire ! 
Veg & bio

Antibiotiques


Fin des antibiotiques : l'horreur a commencé

Attachez votre ceinture et préparez-vous au pire.
Depuis des années que l'on annonce la fin des antibiotiques, le scénario de l'horreur est en train de se réaliser.
Vous avez certainement lu ce récit paru mardi dernier dans Le Parisien:
« Début juin, une vacancière est rapatriée d’urgence de Grèce. Son cas est pris en charge par le service réanimation (de l'hôpital Jacques-Cartier de Massy dans l'Essonne, NDLR). Après trois semaines de tests, la bactérie Klebsiella pneumoniae qui affecte les poumons et les voies respiratoires, est décelée chez cette patiente. »
« Dans la foulée, une partie de ce service — les chambres les plus proches de la vacancière — est placée à l’isolement. Des dépistages sont réalisés chez d’autres patients. Quatre d’entre eux ont été contaminés. Mais comme certains avaient été entre-temps placés en unité de soins dans les étages 2 et 4 de la clinique, ils ont eux aussi transmis la bactérie à 13 autres malades. Parmi eux, 3 sont décédés fin juillet. (C'est moi qui souligne) »
Présente pendant près de six mois dans l’organisme
« A la fin du mois de juillet, 2 patients contaminés par la Klebsiella ont été transférés vers les hôpitaux de Bligny, à Briis-sous-Forges (Essonne) et Antony (Hauts-de-Seine). Un troisième séjourne encore à l’hôpital privé de Massy. (...)
« Klebsiella pneumoniae reste présente dans l’organisme durant près de six mois. (…) »
La bataille de l'information a commencé sans délais puisqu'un expert anonyme de l'Institut de Veille Sanitaire (InVS) a aussitôt annoncé, via une interview téléphonique à un journaliste de Doctissimo, que la bactérie était bien présente, qu'il y avait eu cinq morts, et non pas trois, mais qu'ils n'étaient pas liés à la bactérie, information reprise un peu partout dans la presse.
Toujours est-il que la bactérie Klebsiella pneumoniae est bel est bien une de ces redoutables superbactéries qui sont en train d'arriver en France, et qui résistent à tout traitement, y compris aux antibiotiques les plus puissants.
Il s'agit évidemment de la suite logique et inévitable du drame de l'Eschericia Coli (ECEH), cette autre bactérie résistante aux antibiotiques, qui venait d'Egypte et qui a fait 35 morts en Allemagne au printemps, plus 3 255 malades graves dans seize pays (Allemagne, Danemark, Suède, Autriche, Canada, France, République tchèque, Grèce, Pays-Bas, Luxembourg, Norvège, Pologne, Espagne, Suisse, Grande-Bretagne et Etats-Unis). L'E. Coli provoque un syndrome hémolytique et urémique, c'est-à-dire une maladie grave des reins.
La nouvelle bactérie Klebsiella pneumoniae, elle, attaque les poumons et les voies respiratoires. C'est un microbe virulent qui est potentiellement mortel, et pas seulement pour les personnes âgées ou affaiblies.
Ce qui est particulièrement inquiétant est que cette bactérie se traitait il y a quelques années à peine sans problème par les antibiotiques classiques. Malheureusement, elle a désormais muté et résiste à tous les traitements.
Si le grand public n'a pas réellement commencé à s'inquiéter,  il faut savoir que les autorités publiques seraient totalement impuissantes face à une contamination de grande ampleur par une de ces bactéries, qui pourrait par exemple se transmettre dans nos hôpitaux.
En effet, nos hôpitaux sont des nids à microbes. C'est le lieu idéal pour que se transmettent les bactéries, mais surtout pour qu'elles s'y développent : car l'usage massif d'antibiotiques puissants qui s'y pratique engendre la naissance de souches toujours plus résistantes. On estime que 750 000 patients contractent chaque année une infection dans un établissement de soins, et que 4 200 d'entre eux en décèdent, soit quasi-autant que les accidents de la route.
Mais alors qu'une répression aveugle frappe les automobilistes et que, « pour votre sécurité », les autorités passent leur temps à installer de nouveaux radars (en particulier sur les lignes droites bien larges descendant en pente douce, parfaitement dégagées, et limitées à 70 km/h), aucune mesure n'est prise pour s'attaquer à la surconsommation chronique d'antibiotiques dans la population et dans les hôpitaux.

Que faire ?

En tant que lecteur de Santé & Nutrition, vous n'êtes pas du genre à attendre que les pouvoirs publics vous envoient un courrier sur votre santé pour vous prendre en main. Comme vous avez raison !
En particulier, vous limitez déjà votre recours aux antibiotiques en utilisant, autant que faire se peut, les antibiotiques naturels, à savoir :
  • contre la bactérie Candida albicans, l'extrait de pépins de pamplemousse ;
  • comme antiseptique naturel, les feuilles de chou blanc bouilli ;
  • de la tisane d'écorce de cannelle pour guérir maux de gorge, rhumes et rhumes de poitrine ; dans laquelle vous ajoutez des clous de girofle pour accroître l'effet antiseptique...
  • de l'ail, contre les pneumonies : vous savez que l'extrait d'ail contient de l'allicine, un puissant agent antibactérien. Son action au niveau des poumons est particulièrement forte car ce composé volatil s’élimine par cette voie, tuant bactéries et virus au passage ;
  • de la berbérine quand vous avez besoin d'un anti-inflammatoire : depuis toujours, vous savez que cet alcaloïde est efficace pour les infections de la bouche et des gencives, surtout lorsqu'il est mélangé avec de la teinture de myrrhe et de l'eau ou du xérès ;
  • du vinaigre de cidre comme antibactérien. Il est bon pour la tension et combat les staphylocoques à l’origine de maux d’oreilles ;
  • l'huile essentielle d'arbre à thé : antifongique, antivirale et bactéricide à large spectre, l’huile essentielle de Melaleuca Alternifolia (arbre à thé) est active contre le streptocoque (bactérie responsable de l’angine ou des infections urinaires ou intestinales, par exemple) ;
  • enfin, vous conservez TOUJOURS sur vous des graines ou de l'essence de propolys, sans doute le plus puissant anti-infectieux, antifongique, antiseptique, et antibiotique que l'on trouve dans la nature (et que les abeilles fabriquent pour aseptiser leurs ruches). La propolys a de plus un pouvoir anesthésique, cicatrisant et anti-inflammatoire et augmente le métabolisme cellulaire.
Je m'arrête là car une simple recherche sur Google, en tapant « antibiotiques naturels », vous fera arriver sur des dizaines d'autres traitements naturels des infections, champignons, etc.
Bien entendu, je ne vous dis pas que les solutions ci-dessus vous sauveront automatiquement en cas d'infection par une superbactérie. Mais il est certain que c'est en les utilisant MAINTENANT que vous pouvez limiter au maximum l'usage d'antibiotiques, et donc conserver, et faire conserver à vos proches, un système immunitaire robuste, qui pourrait s'avérer extrêmement utile en cas de crise sanitaire de grande ampleur.
Cela pourrait en tout cas faire pour vous ou quelqu'un que vous aimez, une différence décisive, un jour, pas forcément si lointain.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis

Ministère de la santé vs médecine naturelle



Pourquoi tant d'hostilité contre les médecines naturelles ? 

Les médecines naturelles sont un domaine plus surveillé par les autorités que bien des activités criminelles.
La vente de compléments alimentaires naturels (plantes, vitamines, acides gras, acides aminés, minéraux, etc.), par exemple, est réglementée de façon beaucoup plus stricte que la vente de tabac, d'alcool, d'armes, ou encore de films incitant à la violence.

Le cas de la vitamine D

Pour illustrer la rigidité de la situation, nous allons parler d'un produit naturel dont aucun scientifique sérieux ne peut contester les bienfaits : la vitamine D.
La vitamine D est produite dans votre peau sous l'effet du soleil, et plus précisément sous l’action des rayons ultraviolets. Dans les pays du Nord de l’Europe, 75 % de la population souffre d’une carence en vitamine D pendant l’hiver. Cette carence est d'autant plus répandue que les foies de morue et de flétan et les poissons gras (sardines, hareng, maquereau, thon etc.) qui sont les principales sources alimentaires de vitamine D, sont de moins en moins consommés.
Or, manquer de vitamine D a des effets graves. Cette vitamine joue un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme phosphocalcique (indispensable au bon fonctionnement musculaire, intestinal, neurologique et à la minéralisation des os) ; elle est aussi fortement impliquée dans la synthèse de l’insuline par le pancréas. Enfin, elle exerce des fonctions physiologiques de type hormonal sécostéroïde en exerçant de multiples effets sur l’expression des gènes.
En effet, la vitamine D influence plus de 3000 gènes dans le corps dont, par exemple, les gènes qui contrôlent la lutte contre les infections, et qui produisent plus de 200 peptides anti-microbiens.
Et ce n'est pas tout !
Les études scientifiques ont établi un lien incontestable entre le taux de vitamine D et l'état de santé :
  • Selon une méta-analyse de 18 études en double aveugle randomisées, un taux élevé de vitamine D dans le sang réduit le taux de mortalité toutes causes confondues [1]. Une étude en double-aveugle, ou double insu, est une étude où des personnes suivent un traitement ou un placebo (faux médicament), sans que ni leur médecin, ni elles-mêmes, ne sachent si elles reçoivent le traitement ou le placebo.
  • Une étude récente a montré que le nombre de décès au Canada pourrait être réduit de 37 000 annuellement, soit 16 % des décès du pays, si la population avait un taux de vitamine D plus éléve [2].
  • Une étude réalisée en commun par les universités de Graz (Autriche) et Heidelberg (Allemagne) est arrivée à des conclusions similaires, en février 2009 : 3200 hommes et femmes de 62 ans en moyenne ont été observés sur une période de sept années. 740 sont décédés entre temps. Parmi les personnes décédées, elles étaient deux fois plus nombreuses à avoir un taux de vitamine D réduit, qu'un taux de vitamine D élevé.
  • Grâce à ses effets bénéfiques sur le système immunitaire, la vitamine D pourrait avoir un puissant effet de protection contre le cancer. Les chercheurs sur le cancer de l'hôpital Mount-Sinai de Toronto (Canada) ont comparé les habitudes alimentaires de 760 femmes ayant le cancer du sein à un groupe de 1135 personnes en bonne santé. Ils ont constaté que les personnes ayant un bon taux de vitamine D avaient 24 % de risques en moins de tomber malade. Des résultats similaires ont été observés pour le cancer de la prostate et du colon.
  • Les chercheurs de l'Institut du Coeur de Kansas City (USA) ont également démontré un effet protecteur de la vitamine D sur le coeur et les artères. En décembre 2008, ils ont évalué les données concernant plus de 10 000 personnes test, sur une durée de dix-sept ans. Il s'est révélé qu'un taux réduit de vitamine D dans le sang doublait le risque d'infarctus. Une cause possible de cet effet protecteur est la capacité de la vitamine D à diminuer la pression sanguine.
Face à tous ces bienfaits (et il y en a d'autres), la vitamine D présente aussi des dangers pour la santé. Mais ces dangers sont limités : il est impossible de souffrir de surdose de vitamine D par sa seule alimentation. Et il faut prendre quotidiennement des doses supérieures à 20 fois les apports journaliers recommandés (AJR), autrement dit avaler une douzaine de pilules ou d'ampoules de vitamine D par jour, pour observer des effets indésirables.
Vous pourriez donc penser qu'une complémentation modérée de vitamine D, dans les populations déficitaires, serait favorisée par les pouvoirs publics ; que le ministère de la Santé informerait le public ; et que les fabricants de ces compléments seraient autorisés à signaler les bienfaits à attendre de cette vitamine, par exemple en diffusant les résultats des études scientifiques citées ci-dessus.
Eh bien pas du tout. La vente de vitamine D à des doses suffisantes pour avoir un effet bénéfique réel est strictement interdite sans ordonnance d'un médecin. Ce qui explique que seule une infime proportion de la population, particulièrement bien informée et motivée, bénéficie des nouvelles découvertes sur la vitamine D.
Non seulement les fabricants de compléments alimentaires ne sont pas encouragés à informer le public de ses bienfaits, mais il leur est même interdit de le faire, et même de vendre des doses de 5 microgrammes de vitamine D (Apport Journalier Recommandé officiel).
De plus, s'ils vendent de la vitamine D en citant sur la notice une seule des études citées plus haut, ou s'ils laissent entendre dans la présentation du produit qu'elle peut avoir un bienfait pour la santé, quel qu'il soit, ils sont passibles des poursuites prévues à l'article L5122 du Code de la Santé Publique.

Interdiction des allégations thérapeutiques

Il est interdit aux fabricants de compléments alimentaires de mentionner sur leurs produits les effets  escomptés sur la santé, les maladies, en termes de prévention comme de guérison.
Si on suit la réglementation actuelle jusqu'au bout, il est interdit à une marque d'eau minérale d'indiquer sur l'étiquette que l'eau « aide à prévenir la déshydratation ». Ce n'est pas un canular, mais l'expérience réelle que viennent de réaliser deux chercheurs allemands, dont la demande a été refusée par l'agence européenne du médicament.
La conséquence est que les patients en sont réduits à courir des risques insensés en recherchant sur Internet des indications sur les compléments alimentaires qu'ils achètent. Risques insensés non parce que les produits qu'ils prennent pourraient leur causer des inconvénients, mais parce qu'ils ont de grands risques de passer à côté d'un produit qui pourrait les aider. Et pourtant, cette interdiction d'information est imposée au nom de « la protection de la santé publique ».
En prenant ainsi la défense des fabricants de compléments alimentaires, je sais que je m'expose à être critiqué comme un « suppôt de l'industrie » et des « vendeurs de pilules ». Mais mon activité professionnelle ne consiste pas à vendre de tels produits : elle consiste à produire et publier de l'information sur la santé naturelle. J'aurais tout à perdre, en terme de crédibilité, à prendre le parti de tel ou tel secteur de l'industrie. Et précisément, ainsi que je le dis toujours, votre meilleure source de vitamine D est entièrement gratuite puisque c'est... le soleil !!

Comment en est-on arrivé là ?

L'hostilité des pouvoirs publics vis-à-vis des médecines naturelles date de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque fut créé l'Ordre des Médecins en 1940, et que fut supprimé le diplôme d'herboriste en 1941.
Il s'agissait de faire entrer le pays dans la médecine « scientifique moderne ».
Il faut se replacer dans le contexte de l'époque pour comprendre cette démarche.
En toute bonne foi, des médecins, des chercheurs et des responsables politiques ont créé un système de santé centralisant tout le pouvoir et les ressources financières pour, selon leur vision, découvrir, et imposer, la meilleure solution, le meilleur protocole de traitement pour chaque maladie.
Cette démarche leur paraissait d'autant plus légitime que beaucoup étaient persuadés que ce n'était qu'une question de temps avant qu'on trouve un vaccin, ou des médicaments quelconques, qui viendraient à bout de toutesles maladies.
Le Ministère de la Santé en France développa une technostructure complexe faite d'un enchevêtrement d'agences, de comités, de « hautes autorités », d'ordres et de commissions, qui prirent sur eux de prendre les grandes décisions concernant la santé de la population. Les médecins, dans leur optique, devaient être traités comme de simples courroies de transmission soumises à leurs ordres et à leurs règlements. Les patients, eux, ne devaient plus avoir leur mot à dire puisqu'ils n'avaient pas la compétence technique pour comprendre ce qui était le meilleur pour eux.
L'Ordre des Médecins commença à imposer des protocoles de traitements standardisés, et à exclure les médecins qui refusaient de s'y soumettre. Une fois exclu de l'Ordre, un médecin n'a plus l'autorisation d'exercer la médecine. C'est donc une sanction extrêmement grave pour lui. Non seulement il perd son métier, mais il subit une opprobre telle que rares sont les médecins qui osent s'exposer à de telles sanctions – et personne ne peut leur en vouloir.
La médecine française a donc été mise au pas, et forcée d'entrer dans un seul moule. Un nombre incalculable d'herboristes et de guérisseurs, héritiers de traditions ancestrales d'une richesse pourtant fabuleuse, se retrouvèrent du jour au lendemain passibles de poursuites pour « exercice illégal de la médecine », ou « exercice illégal de la pharmacie » sous prétexte qu'ils n'avaient pas, et ne pouvaient pas, adhérer à l'Ordre des Médecins ou des Pharmaciens. Il en fut de même dans les monastères où certains religieux se transmettaient encore des savoir-faire médicinaux datant de la nuit des temps.
On imagine le scandale que causerait une telle décision, prise aujourd'hui par le gouvernement du Brésil par exemple, qui imposerait du jour au lendemain sur toute l'Amazonie que seuls les médecins dûment diplômés des facultés d'Etat des villes côtières occidentalisées aient le droit de prodiguer des soins, ou de donner des plantes aux malades.
Nul doute que des mouvements énormes de protestation seraient organisés à l'ONU, à l'UNESCO, et par les ONG du monde entier au nom du « respect des cultures », pour protester contre une tentative aussi barbare de faire table rase du passé. C'est pourtant exactement l'oppression qui a été imposée, et qui continue d'être imposée, en France sur les malades et les médecins bien qu'en Occident, le savoir en occident se soit aujourd'hui très largement perdu.

Un couvercle de plomb

Protocoles de traitements de la moindre maladie, autorisations de mise sur le marché des médicaments, taux de remboursement, prix des consultations, critères de sélection des médecins, nombre de diplômes de médecins délivrés (le fameux numerus clausus), répartition territoriale des hôpitaux et cliniques, campagnes de vaccination, tout fut donc désormais décidé par le seul Ministère de la Santé, et la technostructure qui en dépend. Aujourd'hui encore, c'est lui, et lui seul, qui décide ce qu'il faut faire et penser dans tous les domaines de la médecine et de la santé : ce que votre médecin a le droit de vous prescrire, les traitements que vous avez le droit d'entreprendre.
Cette situation est potentiellement génératrice de souffrance pour les patients, qui peuvent avoir l'impression de n'être qu'un rouage du système de santé. Mais elle est également d'une grande violence pour les médecins, qui peuvent avoir le sentiment que les conditions ne sont plus réunies pour qu'ils puissent remplir leur mission auprès des malades.
L'extrême sévérité et rigidité du système de santé à l'encontre des médecins « déviants » n'a toutefois pas permis de protéger le public contre les charlatans, qui semblent même être plus nombreux que jamais, ainsi qu'en témoigne le rapport, certes critiquable par bien des aspects, de la Miviludes (Mission de vigilance contre les sectes) paru le 10 juin 2011 au sujet des dérives sectaires dans le monde des thérapies parallèles.
Tout se passe comme si le couvercle de plomb qu'on a voulu imposer sur la santé, avait en réalité servi de serre protectrice pour que se développe, en France, une myriade de pratiques thérapeutiques douteuses. Ces dérives sont d'autant plus dangereuses que le patient en quête de solutions naturelles n'a plus aucun moyen de distinguer les thérapeutes sérieux des autres, tous étant soumis à la même suspicion, voire aux mêmes interdictions, dès lors qu'ils ne suivent pas les protocoles officiels.
Il est alors aisé pour un authentique escroc de crier à la persécution, ou aux atteinte à la liberté individuelle, alors qu'il met réellement en danger la vie de ses victimes.
La plus totale confusion, donc, règne.

La révolution Internet

C'est dans ce contexte qu'Internet est venu changer la donne.
Pour son information sur la santé, le public éclairé se tourne de moins en moins, aujourd'hui, vers le Ministère de la Santé, dont il sait qu'il obtiendra surtout des discours aseptisés et au fond, de peu d'utilité pratique.
En revanche, une profusion fabuleuse d'information est aujourd'hui accessible grâce à la presse indépendante et surtout sur Internet. Le site Doctissimo draine chaque jour à lui seul plus de 3 millions de visiteurs, ce qui en fait un des tout premiers sites francophones en terme de fréquentation. Une myriade d'autres sites existent pour les personnes en quête de réponses à leurs problèmes de santé, qui publient des informations gratuites ou payantes, de qualité extrêmement variable évidemment. Les publications Santé Port Royal (Pratique de Santé, Principes de Santé, Plante & Santé...) par exemple, diffusent beaucoup d'informations intéressantes.
Pour les personnes concernées par le cancer, et qui souhaitent un complément naturel aux traitements conventionnels, la référence francophone est bien sûr www.guerir.org, le site du Dr David Servan-Schreiber, malheureusement décédé le 24 juillet dernier.
Pour les problèmes de cholestérol et les maladies cardiovasculaires, celui du Dr Michel de Lorgeril. Pour la nutrition, le site de Thierry Souccarwww.lanutrition.fr.
En Allemagne, dans les pays scandinave, aux Etats-Unis, des centaines de lettres d'information sur la santé naturelle circulent, les plus populaires étant celle du Dr Joseph Mercola (www.mercola.com), suivie par plus d'1,5 millions de personnes quotidiennement, celle du Dr Weil, ou encore celle Dr Whitaker. Au Canada, l'encyclopédie en ligne www.passeportsante.net, un site à but non lucratif financé par la fondation Lucie et André Chagnon, s'est imposée comme une des principales références scientifiques sur les médecines naturelles ces dernières années.
C'est à partir de ces sources, et bien d'autres, que je publie moi-même Santé & Nutrition, une lettre gratuite à laquelle chacun peut s'abonner librement (lien ici), aujourd'hui suivie par près de 100 000 personnes.
Il ne s'agit que de quelques noms, forcément choisis de façon arbitraire. Je présente donc d'avance mes excuses à toutes les personnes et institutions de grande valeur, qui contribuent de façon essentielle à l'information du public, et qui pourraient légitimement s'étonner de n'être pas citées ici. Mais le but de cet article n'était pas d'en faire une liste exhaustive.
Face à cette explosion d'information, qui apporte un courant d'air frais extraordinaire à la médecine, il est permis d'espérer que le « système de santé » officiel se trouve bientôt obligé de se ré-inventer.
Puissions-nous, chacun là où nous nous trouvons, œuvrer comme nous le pouvons pour que la médecine se recentre sur un seul objectif : la bonne santé... naturellement.
L'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle remercie Jean-Marc Dupuis pour son aimable autorisation de reproduire ce texte.
Références :
[1] Altern Med Rev 2008 ; 13(1) : 6-20.
[2] Grant W., Schwalfenbert, G.K., Genuis, S.J., Whiting S.J., « An estimate of the economic burden and premature deaths due to vitamin D deficiency in Canada », Molecular Nutrition and Food Research, volume 54, Issue 8, p. 1172-1181, août 2010.
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