J'ai le droit de vivre !

Les pesticides 1000 fois plus nocifs que prévus !
La pétition concerne la France...
A quand une prise de conscience en Nouvelle Calédonie ?
Ici, à Magenta, on est bombardé intempestivement de pesticides tous les jours. Moi, j'en ai marre d'avoir nausées, fatigue et maux de tête !
Je sais pour qui je vais voter : pour celui qui parlera de la pollution atmosphérique (nickel et pesticides) de la ville de Nouméa, de la corrélation avec les taux très élevés de cancers... et proposera des changements radicaux !
Belle journée à tous !

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Institut pour la Protection de la Sante Naturelle


Des pesticides jusqu’à 1000 fois plus toxiques que prévu !

Chère amie, cher ami,

Tout d’abord, je voulais vous adresser de la part d’Emmanuel Giboulot ses remerciements les plus sincères, les plus forts. Il a été extrêmement ému par la vague impressionnante de soutien que vous lui avez apportée. Il y a encore un instant, il me rappelait que l’important, ce n’était pas son cas personnel mais la prise de conscience que la pétition a permise. Il espère maintenant que la mobilisation va continuer et faire naître une réflexion plus large qui touche l’agriculture dans son ensemble sans pour autant stigmatiser telle ou telle pratique. L’important, c’est d’avancer ensemble et que chacun puisse faire son chemin.

Vous pouvez encore signer et transférer la pétition en suivant ce lien.

Et il est vrai qu’il y a urgence à réformer notre système agricole à bout de souffle. Une étude récente du Professeur Gilles-Eric Séralini publiée le 14 février 2014 [1], démontre que le système d’homologation des produits toxiques utilisés dans l’agriculture (pesticides, herbicides, fongicides) est obsolète, voire frauduleux, et qu’en réalité ces produits sont jusqu’à mille fois plus toxiques que ce que nous pouvions raisonnablement penser jusqu’à présent.

Comment les chercheurs en sont-ils arrivés à cette conclusion alarmante ?

Lors d’une interview accordée à l’émission « Terre à terre » de France Culture, Gille-Séralini l’explique dans le détail [2]. Il précise d’abord que les pesticides sont composés d’un principe actif et d’adjuvants. Le principe actif est la molécule principale du pesticide (ou d’un médicament). Les adjuvants sont les molécules ajoutées pour en accentuer l’effet. Il s’agit souvent de résidus de pétrole, de gaz, de produits détergents ou de graisses animales oxydées. Si l’on prend l’exemple du célèbre « Round up », le principe actif est le glyphosate, produit réputé peu toxique seul. En revanche, les adjuvants et la formulation finale sont eux très toxiques.
L’homologation dépend de deux types de contrôles : les uns à long terme concernent le principe actif, les autres, destinés aux adjuvants, sont à court terme. Or l’homologation est donnée si l’on constate qu’il n’y a pas de risque à long terme. Donc les risques éventuels liés aux adjuvants ne sont pas pris en compte. Et c’est ainsi que l’on a autorisé le Round up depuis 1975…

C’est là que l’étude menée par le Pr Séralini devient intéressante : les chercheurs ont sélectionné 9 produits chimiques utilisés massivement dans l’agriculture. Ils ont prélevé des doses infimes de ces pesticides et les ont appliquées sur des cellules humaines. Ils ont ensuite comparé le résultat entre l’application de la formulation (principe actif + adjuvants) et du seul principe actif déclaré.

Le résultat est édifiant : la formulation est jusqu’à 1000 fois plus toxique que le principe actif !

Il existe un lien entre nos maladies chroniques et notre environnement

Comment se fabriquer un cancer

 Se fabriquer un cancer ?
C'est facile....
Une conférence du Professeur Joyeux, cancérologue.

http://www.youtube.com/watch?v=88GjYxzOi1g#t=54